AVESNES SUR HELPE - La Rue de France
Voici quelques aspects de cette vieille rue dans la première moitié du XXe siècle
Cette cpa animée est sans doute la plus ancienne. A droite le débit de tabac. En face le magasin "L'ouvrière économe" qui sera ensuite détruit pour faire place au monument Léon Pasqual vers 1930 (cliquer ici)
Un peu plus tard, mais avant l'électrification publique, on découvre le débit de tabac à l'enseigne "Dubois-Meunier"
Nous sommes ici à la fin des années vingt, un jour de marché. Les potences de lignes électriques ont fait leur apparition. Le bureau de tabac a changé d'enseigne mais reste apparemment dans la même famille. Devant le magasin pose sans doute le jeune couple Géheniaux-Dubois.
Sur cette cpa, le monument Léon Pasqual à gauche est partiellement visible. Nous sommes dans les années 30/40. Au premier plan un charretier et plus loin une automobile de cette époque
Au même endroit aujourd'hui. La rue est restée très commerçante
Dans cette rue on peut encore trouver d'anciennes plaques de signalisation routière en fonte. Elles apparaissent sur l'ensemble des routes françaises au début du 19ème siècle, jusqu'au début des années 20. Celles-ci étaient situées aux intersections, à l'entrée et à la sortie des villes traversées. Elles étaient placées à plus de deux mètres de hauteur sur les murs d'habitations afin de permettre aux cavaliers et aux cochers de se repérer.
AVESNELLES - La Mairie
Voici une nouvelle cpa vers la fin des années vingt. Elle nous montre la maison de maître qui abrite encore aujourd'hui la mairie
La Mairie aujourd'hui et son joli parvis
Lien connexe : Cliquer ICI
ANOR - La Verrerie L'Opaline
C'est la première fois que j'entends parler de cette petite verrerie qui fabriquait de l'opaline de verre. Très en vogue à la fin du XIXe siècle, ce type de verre opaque, blanc laiteux, fut utilisé pour la fabrication de menus objets produits en grande série avec des sujets simples et à bas prix. L'opaline de foire* fut surtout fabriquée en France de la fin du XIXème jusqu'aux années trente pour répondre à un réel engouement populaire.
* On l'appelle aussi opaline de bazar. Ce terme permet une différenciation avec les opalines luxueuses du début du XIXe siècle
Quelques exemples d'opalines de foire
WIGNEHIES - La Rue Camille Desmoulins
Cette cpa vers la fin des années vingt nous montre un aspect de cette rue et des quelques commerces qui existaient encore à cette époque. A gauche un magasin à l'enseigne « Au Grand St-Eloi » qui abrite un salon de coiffure. A droite sur un pignon, le panneau publicitaire d'un commerce Fourmisien « Au Grand Bon Marché ».
Lien connexe : Cliquer ICI
TRELON - Le Château au fil des siècles
L'origine de ce château remonte au XIIe siècle et plus précisément entre 1150 et 1162. Il a été érigé pour les besoins de la politique castrale menée en Hainaut à cette époque par Nicolas d'Avesnes, à l'exemple de Condé sur Escaut où celui-ci avait déjà fait ériger un puissant château fortifié entre 1143 et 1150, ainsi qu'à Landrecies à la même période. Le château est à l'origine une forteresse garnie d'un pont levis, de larges douves et de grands remparts. Stratégiquement importante, elle sera ensuite âprement disputée entre la France et la Bourgogne et ensuite l'Espagne. C'est pourquoi se succéderont de nombreux sièges , des destructions et reconstructions.
Après les sièges de Jean de Luxembourg (1478), François 1er (1543) et Henri II (1552) la terre de Trélon entre en 1577 dans la famille de Mérode par le mariage de Louise de Blois qui épousera le baron Louis de Mérode. En 1625 le roi d'Espagne Philippe IV fera de Trélon un marquisat en faveur du baron Herman Philippe de Mérode en rattachant les villages voisins de Baives, Eppe-Sauvage, Moustier et Willes (Ohain faisant alors partie de Trélon). En 1637 (Sous Louis XIV) le château sera à nouveau assiègé par Turenne et en 1651 par le général Rose (Troupes allemandes au service du roi de France). Ces derniers sièges signeront la mort de la vieille forteresse. Il faudra attendre le traité de Nimègue en 1678 pour voir Trélon rattaché définitivement à la France. Une nouvelle demeure sera construite en 1704 à l'emplacement de l'ancien château féodal.
Sur cette gouache d'Adrien de Montigny tirée d'un album de Croy, on découvre le château tel qu'il était à la fin du XVIe siècle.
(photo Ph. Collin-Reproduction interdite)
Ci-dessus un aperçu du château au XVIIIe siècle, reconstruit en 1704 sur les ruines de l'ancien château féodal. Il se trouve à nouveau dans une enceinte fortifiée entourée de douves et le pont levis qui commande l'entrée est visible sur la gauche. Le château sera à nouveau victime de la révolution et sera détruit en partie.
(photo Ph. Collin-Reproduction interdite)
Ci-dessus un autre aperçu du chateau avant sa transformation en 1860 par l'architecte Parent (originaire d'Avesnes) dans le style Louis XIII. Deux pavillons seront ajoutés au extrémités du corps précédent et, à l'extrémité de la façade principale une chapelle logée dans une grosse tour cylindrique creusée d'une niche monumentale (1859). Il créera surtout un perron à double révolution et remplacera les toitures à la Mansart par des hauts combles indépendants à la française avec des cheminées et des lucarnes chargées d'armoiries.
Ci dessus le château tel qu'il se présentait à la fin du XIXe siècle, après son important remaniement de 1860
(photos Ph. Collin-Reproduction interdite)
Ci-dessus, deux vitraux de la chapelle
(Propriété Chrisnord - Reproduction interdite)
Le château allait encore connaître ensuite les vicissitudes de la guerre avec son occupation et l'installation d'une "kommandantur". Entre 1917 et 1918, le Kaiser Guillaume II y résidera plusieurs fois.
Cette cpa partiellement colorisée des années trente nous montre la présence de frises de faîtière très décoratives qui seront malheureusement supprimées lors de la réfection des toitures au milieu du XXe siècle.
Une autre cpa plus rare nous montre le château dans les années cinquante
Une jolie cpa du château dans les années soixante
Le château en 2012 après la restauration de ses cheminées entre 2009 et 2011
Dans sa partie haute, l'escalier à double révolution a été allégé du porche massif qui abritait l'entrée principale dans le premier quart du XXe siècle. L'ensemble escalier-façade est devenu plus harmonieux
Une pierre représentant des armoiries est scellée sur le mur d'un vieux bâtiment annexe, peut-être les vestiges d'un château plus ancien.
Sur le blason des de Mérode on peut lire la devise «Plus d'honneur que d'honneurs»
Mes remerciements à Philippe Collin pour ses photos. Une partie de l'historique provient de l'ouvrage de Jean Mossay (En flanant dans l'Avesnois) et de la plaquette «TRELON et son histoire», ouvrage collectif (1978) édité à l'occasion du centenaire de la mort de Xavier de Mérode, du tricentenaire du rattachement de Trélon à la France, du quadricentenaire du Marquisat de Trélon.
© Chrisnord- 2012
TRELON - La Rue Nationale
Cette cpa animée (rare) du début du XXe siècle nous donne un aperçu de cette rue baptisée aujourd'hui Place du Maréchal Joffre et autrefois appelée Place de la Concorde. On y découvre quelques commerces aujourd'hui disparus. A l'extême gauche on peut voir un muret surmonté de solides grilles, c'est l'enceinte de la Gendarmerie qui se situait alors à cet endroit.
Liens connexes :
http://chrisnord.sportblog.fr/763200/TRELON-Place-de-la-Concorde/
http://chrisnord.sportblog.fr/586220/TRELON-Place-de-la-Concorde/
SAINS DU NORD - Le Commerce et l'Industrie locale
Comme dans beaucoup d'autres communes du Sud-Avesnois au début du XXe siècle, Sains du Nord profite encore d'une activité économique soutenue, sans toutefois retrouver le niveau atteint au siècle précédent. En effet, entre 1886 et 1901 Sains du Nord verra sa population chuter de 1000 habitants.
A cette époque le commerce du bois semble prospère à l'image de ces trois entreprises locales :
Lien connexe : Cliquer ICI
OHAIN - Le Poste de Douanes
Voici une nouvelle cpa des années trente qui nous montre le poste de douanes qui se situait rue de Momignies, à environ 1,5 km du village, c'est aujourd'hui la rue Charles Hanoteau.
Avant son implantation à l'écart du village, ce poste frontière était présent dans le village au départ de la rue de Momignies.
Retrouvez les articles déjà parus en cliquant ICI