Cette superbe photo date de 1898. Elle représente l'imposante demeure (côté jardin) sise au 8 Rue Emile Zola. Elle m'a été adressée en 2010 par le propriétaire,  M. René Vercoutter. Celui-ci détient ce bien de la propriétaire précédente, Madame Pénot Germaine qui habitait en Corrèze. La photo a sans doute été réalisé par un professionnel à l'occasion de la noce des parents de Madame Pénot.

M. Vercoutter raconte : «Il y a quelques années, cette dame assez âgée était de passage dans le Nord avec sa famille et a souhaité revoir sa maison d'enfance quittée durant la guerre de 1914-1918, celle-ci ayant été réquisitionnée par les allemands. Elle nous a raconté quelques anecdotes sur cette époque, notamment le vol des magnifiques planchers du rez de chaussée par les habitants de Trélon à la fin de la guerre pour se chauffer ainsi que le point d'eau dans la cour pour la corvée de lavage des pavés ... Elle était heureuse lorsque je lui ai remis une photo de sa mère qui était restée dans le grenier. Mais je pense qu'elle a été assez déçue par l'état de la maison lors de son passage, car tout était en travaux à ce moment là.

Lors de ces travaux j'ai retrouvé des graffitis allemands et divers objets jetés dans un conduit d'aération (douilles d'obus, cartouches, boites de conserve d'époque, boites de cigarettes, cartes postales et vieux papiers).»

NDLR : On peut affirmer aujourd'hui que M. Vercoutter a sauvé cette demeure historique de la destruction, grâce aux nombreux travaux entrepris depuis son acquisition en 1989. C'est une des plus vieilles demeures de Trélon puisqu'elle date de 1723.  A l'origine une première maison des Carmes était implantée à cet endroit. Trop à l'étroit, les religieux obtiennent en 1724 de la duchesse Marie-Célestine de Holstein-Rethwisch la reconstruction du couvent sur un nouvel emplacement. Le nouveau couvent des Carmes est édifié entre 1724 et 1729.

Le premier couvent est reconverti en 1734 en école pour l'instruction des filles pauvres. Tranformé en maison, il a reçu un habillage en ciment au début du 20e siècle. Description :  Ancien couvent du 18e siècle transformé en maison et remanié au début du 20e siècle avec la mise en place d'un enduit ciment, la création d'un balcon et de trois lucarnes hors d'échelle. Le bâtiment comporte trois travées. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits, aux angles adoucis au rez-de-chaussée. Un décor de têtes de lion encadre la porte centrale. (Source : Base Mérimée-Ministère de la culture)

Le Temple au début du XXe siècle en version colorisée (J. Boëns-Fourmies)

Entre le territoire de Féron et de Sains du Nord se trouve le Temple de l'amour. C'est la réplique exacte du petit temple édifié par l'impératrice Joséphine à La Malmaison (voir ci-dessous). Ce temple possédait autrefois 4 colonnes en marbre de Rance (Belgique). Ces colonnes avaient été achetées par Louis XIV pour le château de Versailles mais furent abandonnées sur place et rachetées par les moines de Liessies pour leur église abbatiale. Talleyrand, propriétaire du château tout proche, les racheta à son tour parmi les biens nationaux. A la fin du XIXe siècle, le propriétaire du domaine, Boni de Castellane, les revendit à un américain qui les fit transporter outre-Atlantique. Sur le temple, on remplaça ces colonnes par d'affreux piliers de briques et le temple servit même d'abri pour le bétail. En 1987 la municipalité de Sains du Nord, aidée par l'état et la région fit restaurer l'édifice en remplaçant les colonnes de briques par des colonnes de pierre reconstituée rappelant celles d'origine.

Le Temple au début du XXe siècle

Le Temple au début du XXe siècle 

Le Temple en 2016 

Cette belle cpa n'est pas si courante. L'inauguration du monument aux morts se déroula le 6 Août 1922, cette carte postale est donc postérieure, peut-être entre 1925 et 1930.

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Le village de Liessies est idéalement situé dans la Vallée de l'Helpe majeure, au cœur du Parc Naturel Régional de l'Avesnois et à proximité du Val Joly. Cette jolie vue aérienne nous montre le centre du village et son église vers les années soixante. 

Cette photo vers 1900 est un véritable document historique. Elle nous montre des balançoires pour adultes. C'est sans doute la seule attraction foraine à cette époque, l'électricité n'étant pas encore disponible pour faire fonctionner des manèges.

Lien connexe :

OHAIN - Une Fête Foraine en 1957 *** - CHRISNORD TRELON (Nord)

Avec les chevaux de bois, les balançoires sont les plus anciennes attractions de la Fête Foraine. Pour ceux qui s'y attardent trop, le forain peut arrêter la balançoire grâce à un système de frein muni de planches qui peuvent se relever et agir par frottement en dessous de la coque du bateau.

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Encore une fois c'est au talentueux photographe J. Boëns que l'on doit cette superbe cpa colorisée du début du XXe siècle. Cette jolie vue plongeante a été réalisée depuis le haut d'un immeuble situé en face. Au loin on distingue les nombreuses cheminées d'usine, ainsi que l'église de Trieux, à gauche le pont de chemin de fer et ses 6 arches. C'est la fête foraine, appelée chez nous ducasse. C'est un jour de réjouissance pour toute la population. Il donne souvent lieu à des repas de famille ainsi qu'à des concerts et des bals. La fête se prolongeait également le lundi. De nos jours, cette fête locale traditionnelle suscite toujours autant d'intérêt et attire la foule durant plusieurs jours sur cette même Place Verte.

En l'état vous ne trouverez pas cette cpa du début du XXe siècle. Elle nous montre un joli panorama ainsi que la Route de Moustier qui plonge vers le village dont on aperçoit l'église. Curieusement elle est partiellement colorisée à l'origine. J'ai amélioré un peu les couleurs tout en  complétant les zones non colorisées. Au final cette carte postale a perdu de son lustre mais devient unique et retrouve ainsi une seconde jeunesse.

Lien connexe :

EPPE-SAUVAGE - La Route de Moustier - CHRISNORD TRELON (Nord)

Les cpa du village d'Eppe-Sauvage dont la prise de vue a été effectuée depuis le chemin de Moustier sont extrêmement rares. Néanmoins je peux vous en présenter une, sans doute la première du genre. Celle-ci devrait dater d'il y a une centaine d'années si j'en juge par le nom de l'éditeur.

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Les cpa de cette rue très commerçante de la ville basse sont relativement nombreuses, notamment dans le premier quart du XXe siècle. Bien que plus récente, la belle cpa animée ci-dessus est plutôt rare. Ici nous sommes visiblement au sortir de la guerre, sans doute entre 1946 et le début des années 50.

Voici deux belles cpa qui nous donnent un aperçu de la Papeterie qui existait au début du XXe siècle. Elle a cessé de fonctionner il y a longtemps mais une rue porte encore son nom, tout comme la rue de La Neuve Forge, rue de la Vieille Verrerie, rue des Carrières ..., toutes témoignent d'une activité révolue.

"La guerre de mille huit cent soixante-dix vit la France envahie à plus de moitié par les Prussiens, lesquels y demeurèrent quatre années. C'est alors que deux de mes bisaieux (Jean Baptiste LEMERCIER et sa femme Florence Rosalie LEFRANC) arrivèrent de leur Normandie occupée pour se fixer dans notre village. Malgré la guerre, l'industrie et les affaires ne perdaient par leurs droits. Le "papé" était contremaître de papeterie et ses patrons, qui l'avaient envoyé, avaient recherché un lieu propice pour y installer une de leurs succursales. Le village n'était pas occupé. L'eau de sa rivière convenait parfaitement à la fabrication du papier. Les Normands se fixèrent donc chez nous et l'usine fonctionna sans encombre jusqu'à la guerre de quatorze. Un autre exemple de fidélité : ma grand'mère, qui avait douze ans lors de l'émigratlon de sa famille, avait conservé son accent normand jusqu'à sa mort, quatre-vingt-deux ans plus tard."

Je suis donc à la recherche de tout élément complémentaire sur la papeterie (création, effectifs, nature des productions, fermeture...) ; il semble notamment qu'elle ait changé de propriétaire puisque le Didot Bottin de 1877 indique "Papeterie Delloue frères", tandis que celui de 1898 donne "Bourguignon et Cie"...

Jean-Paul Levet - 12 rue A Daudet - 13250 St Chamas - 06 80 90 69 31

ANOR - La Papeterie - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette cpa en version colorisée du début du XXe siècle est extrêmement rare. La présence importante d'eau et de bois à Anor a sans doute justifié l'implantation de cette Papeterie aujourd'hui disparue. Seule subsiste le nom d'une rue qui permet de nous souvenir de l'existance passée de cette industrie plutôt rare dans notre région.

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ANOR-Rue de la Papeterie - Photo de ANOR - CHRISNORD TRELON (Nord)

ANOR-Rue de la Papeterie de l'album ANORCHRISNORD TRELON (Nord)

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Cette très jolie vue du début du XXe siècle nous montre un aperçu du Vieux Moulin à blé (côté étang). A noter qu'il existe une variante colorisée de cette cpa (voir ci-dessous) que j'ai plus ou moins bien restaurée.

Lien connexe : 

AVESNELLES - Le Moulin - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette cpa rare du début du XXe siècle est remarquable. En effet, elle nous montre l'ancien moulin en fonctionnement, sous le regard intéressé des enfants.

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