La Fagne est une région de Belgique qui pénètre également dans le Nord de la France, en Avesnois. Elle correspond à la bordure occidentale du massif des Ardennes. La commune de Wallers-Trélon a  été rebaptisée à juste titre Wallers-en-Fagne en août 2007. Trélon, Baives, Eppe-Sauvage, Liessies, Moustier en Fagne, Willies et Solre le Château font partie de la Fagne.

Sur ces deux photos on découvre le village de Wallers en Fagne, au fond les Monts de Baives puis la Belgique toute proche

Ci-dessous une carte de la Fagne transfrontalière (En vert clair la France et en vert fonçé la Belgique).

Après une dizaine de jours passés le long de la corniche Bretonne, je vous joins une des nombreuses photos que j'ai prises dans cet endroit magnifique que l'on nomme aussi côte de granit rose. Pour ceux qui le souhaitent, vous pourrez retrouver une partie de mon album sur facebook à l'adresse suivante :

http://www.facebook.com/home.php?#!/photo.php?fbid=183851418343789&set=a.183851305010467.50856.100001567952286&type=1&theater

ou pour ceux qui ne sont pas sur facebook, cliquer sur le lien ci-dessous :

https://skydrive.live.com/redir.aspx?cid=5f14ff25bda48d1c&page=play&resid=5F14FF25BDA48D1C!6546

Merci à Pascal Desenfant de m'avoir fait parvenir une série de photos anciennes qui concernent l'AS Trélon .

J'en ai déjà publié une qui datait des années vingt, ici la photo devrait dater de 1942/1943. J'en publierai d'autres dans les prochaines semaines. Ont été reconnues les personnes suivantes :

Debouts de gauche à droite : Marais Henri, Holveck Maurice, Rousseaux Marius, Gavaney Jean, Wairy Robert, Docteur Eloy, Meurant Emile, Beghin Paul, Froment Pierre.

Accroupis de gauche à droite : Devred André, Nicaise Pierre, Lengrand André, Thibaux Louis, Meurant Fernand.

Les 3 et 4 septembre 1905, le Monument du jeune tambour Stroh a fait l'objet d'une inauguration en grande pompe. Le cortège est composé du Ministre de la guerre* M. Berteaux accompagné du Général Lebon, M. Marquis le Maire d'Avesnes et les parlementaires du Nord Evrard, Eliez et Pasqual.

*NDLR : Je rappelle que nous sommes en temps de paix. La dernière guerre remonte à 35 ans et le titre  provocant, voire belliqueux de Ministre de la guerre, ne fut supprimé qu'en 1948 pour être remplacé par celui de Ministre de la défense nationale, terme plus consensuel. Aurait-on conjuré le sort tout simplement en changeant les mots ?

Le monument a été érigé à l'entrée de la rue de Mons. On le découvre ici peu de temps après son inauguration. En haut de la cpa on peut lire : "Jeune héros âgé de quinze ans tué par les Autrichiens au combat de Dourlers, premier jour de la bataille de Wattignies, le 15 octobre 1791."

Cliquer sur ce lien pour découvrir pourquoi ce monument a été érigé à Avesnes et non pas à Dourlers (commune voisine)

http://chrisnord.sportblog.fr/744729/AVESNES-SUR-HELPE-Le-Petit-Tambour/

Cette épreuve de karting se déroula durant quelques années dans les rues de la ville à partir du début des années 90. C'est à la fois proche pour les "anciens" qui s'en souviennent comme si c'était hier et à la fois trop éloigné pour les moins de 30 ans. Curieusement, les photos qui traitent de cet évènement sont rares, c'est pour cette raison que je remercie Michel Danis qui m'a gentiment autorisé à les diffuser.

La photo ci-dessus nous montre les principaux pilotes, ceux-ci ayant également oeuvré conjointement à l'organisation de cette course avec la Ville de Trélon, ce qui ne fut pas une mince affaire pour l'époque.

Présents, de gauche à droite : Jean-Charles Soufflet, Freddy Cointement, Martine Frère, Pierre Leleux, Pascal Lesur, Daniel Lagneau, Michel Danis.     

Le départ vient d'être donné sur la Grand-Place ...

... et les spectateurs sont particulièrement nombreux sur la totalité du circuit entièrement entouré de barrières et de ballots de paille (sécurité oblige). On imagine bien les difficultés à organiser en ville une pareille manifestation et les difficultés liées à la circulation des voitures et des piétons. Dans les mêmes conditions qu'à cette époque, une telle course de nos jours parait difficilement réalisable.

Dernièrement j'étais dans le Sud-Ouest et plus précisément à Vieux Boucau. Comme à mon habitude je partage avec vous mes photos prises à cette occasion.

Cette très belle avenue bordée de Tamaris mène à la Plage de Vieux Boucau.

Au bout de cette avenue, l'Océan Atlantique s'offre à vous dans un déchaînement de rouleaux qui font la joie des surfeurs.

 Nous ne sommes pas encore en haute-saison ...

  ... et les immenses plages ressemblent à un désert ...

... sauf en fin de semaine.

Ici et là quelques pêcheurs apportent un peu d'animation à mes photos.

Outre la plage de l'Océan, Vieux Boucau possède un lac marin de 60 ha autour duquel un ensemble touristique s’est construit.  Au milieu du lac, une île formant un espace boisé est un véritable havre de paix pour les oiseaux. Cette île était une presqu’île avant que la nature y reprenne ses droits, cependant il est possible de s’y rendre en barque, pédalos ou canoë…On peut en faire le tour à pied (voir carte ci-dessous)

Une des plages du lac marin.

Le lac marin est alimenté en eau de mer selon les marées mais aussi en eau douce par le courant de Soustons visible ci-dessus.

A cet endroit le courant de Soustons est canalisé et rejoint l'océan.

L'estuaire du Courant de Soustons

L'église de Vieux Boucau

Nous ne sommes que début Juin mais les rues commerçantes sont déjà bien animées.

Vieux Boucau compte 1500 habitants qu'il faut multiplier au minimum par 10 en période estivale !

Un endroit très agréable lorsqu'il fait chaud !

Les jours de marché (mardi et samedi)  sont très prisés des touristes. La gastronomie du Sud-Ouest est réputée et les produits du terroir y sont bien représentés.

L'ancien lavoir 

Hélas je n'ai pas pu assister aux fameuses courses Landaises qui ne débuteront qu'à partir du 18 juin.

Les arênes de Vieux Boucau

Le fronton de Pelote Basque

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Le Village-Vacances

Cette année, plutôt que la gite et la voiture, j'ai privilégié le transport par TGV et choisi la formule "Village-Vacances" tout compris  avec animations journalières et deux sorties "découverte" (voir plus bas). Les tarifs basse-saison sont intéressants et permettent à mon avis d'obtenir un meilleur confort de séjour qu'en haute saison. 

Le village-vacances Le Junka *** possède une piscine extérieure chauffée, espaces de restauration...

... vastes terrrasses, salon TV, bibliothèque, salle de spectacle ...

J'ai également apprécié la cuisine locale (servie à l'assiette) qui est de qualité.

Adresse mail : lejunka@artes.asso.fr

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Sortie au Courant d'Huchet

La première sortie organisée se déroule à Léon à moins de 15 kms de Vieux Boucau. Le programme indique une promenade en barque sur le lac de Léon.

Le site est admirable. Il est classé réserve naturelle, c'est le plus diversifié et le plus riche de la région, que ce soit au niveau des écosystèmes ou du biotope.

L'embarcadère

Ce sympathique batelier va emmener 6 personnes en galupe (barque traditionnelle à fond plat) le long du bras d'eau reliant   l'étang de Léon et l'océan Atlantique.

C'est une véritable épreuve sportive pour les bateliers. Ceux-ci répondent aimablement à toutes nos questions concernant la découverte de cet endroit magnifique dont-ils sont très fiers.

Ce type de navigation  permet de découvrir une succession de paysages entre marécages, tourbières  et dunes, où nichent de nombreuses espèces animales insoupçonnées et protégées dont 200 espèces d'oiseaux, loutres, visons, hérons     cendrés, cistudes (tortues) et  quantité de poissons.   En effet le courant en regorge et est devenu un lieu apprécié des pêcheurs: La nasse était utilisée par les   pêcheurs pour la capture des anguilles.

Peu à peu le lac se rétrécit et devient une rivière au cours tumultueux.

Ici un passage délicat.

On a l'impression de pénétrer dans la forêt amazonnienne, ce lieu est d'ailleurs surnommé "l'Amazonie Landaise" !

Les berges sont particulièrement riches en flore avec notamment ses célébres   cyprés chauves, ses arums ainsi que d'autres variétés... Elle constitue une réserve naturelle appréciée des botanistes.

On est souvent obligé de baisser la tête afin de passer sous les arbres !

Ici une autre barque effectue le trajet retour...

... à contre-courant, le batelier s'aide alors d'une perche.

A cet endroit délicat, il faut accoster et rembarquer un peu plus loin pour effectuer le retour.

Finalement cette extraordinaire promenade aura duré deux heures. De l'avis général elle laissera un formidable souvenir à tous.

NDLR : Curieusement au moment où j'édite cet article, la chaîne TF1 vient de diffuser un reportage sur cet endroit dans son journal de 13 h !  

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Sortie en Forêt Landaise

Par une grosse chaleur, notre seconde sortie est pédestre. Elle permet de découvrir la Forêt Landaise tout en nous mettant quelque peu à l'abri du soleil.

La forêt de Vieux Boucau est composée essentiellement de pins maritimes, de chênes-liège et de quelques chênes-verts. Elle appartient au massif forestier des Landes de Gascogne qui s'étend sur les départements des Landes, de Gironde et du Lot et Garonne. Avec une surface de près d'un million de kms², c'est le plus grand massif forestier d'Europe. Cette forêt est essentiellement privée : 10% seulement appartiennent à l'Etat et aux collectivités locales.Le reste appartient à de nombreux sylviculteurs.

Le groupe de marcheurs

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Sortie en Espagne

Cette troisième sortie va nous emmener à la frontière espagnole et à San Sébastian.

Il fait beau et nous sommes nombreux à prendre le car.

Nous nous arrêterons à Behobia (Béhobie en français). Malheureusement le temps est couvert.

Cet ancien poste frontière est bien connu des frontaliers français pour la vente de certains produits qui sont moins chers qu'en France (alcools, tabac, carburant ...).

La jolie petite église de Béhobia

Le Centre-ville

Le fleuve côtier frontalier Bidassoa sépare la France de l'Espagne sur une dizaine de kms.

Nous gravirons ensuite la montagne du Guipuscoa situé dans la province basque-espagnole, juste au sud de la frontière franco-espagnole. Il fait face directement au Golfe de Gascogne et sur l'estuaire de la Bidassoa. Son point culminant est modeste : 543 mètres.

Malgré le temps très couvert j'ai pu capter ce joli panorama.

Nous avons perdu beaucoup de temps et ce n'est qu'à 16 heures que nous arriverons à ce restaurant Aginaga Sagardotégia à Usurbil qui est aussi une cidrerie.

Paysage Basque espagnol pris depuis le restaurant.

Nous avons été très surpris par les énormes côtes de boeufs qui seront grillées à notre intention !

La salle est suffisamment grande pour accueillir  250 personnes.

Notre accompagnateur basque nous fait une démonstration de tirage au fut. Selon la tradition, chaque personne s´approche au tonneau librement pour prendre avec son verre directement le jet de cidre qui sort des tonneaux qui sont dans la salle à manger. Chaque tonneau est ouvert par ordre, et selon la tradition basque, cet ordre est important car de chaque tonneau sort une cidre de goût différent, ceci amène un choix chez le consommateur après les différentes dégustations, et  chacun choisit le cidre du tonneau favori.

"Photo-souvenir" d'un repas pantagruélique. Au menu : Omelette de morue, morue avec piments, grande côte de bœuf, dessert: fromage brebis, coing et noix. Vin rouge ou rosé de pays à volonté.

Hélas nous avons perdu beaucoup de temps au restaurant et nous n'aurons pas la possibilité de visiter la très belle ville de Sans Sébastian autrement qu'à bord du car. Sur cette photo on découvre le Mont Urgull surmonté d'une statue de Jésus Christ.

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La Fin du séjour en passant par Dax

8 jours sont passés et ce beau séjour hélas se termine trop vite. C'est dimanche et Il est temps de prendre la direction de Dax où le train m'attend le lundi matin. Il fait très beau et en attendant j'ai toute l'après-midi pour découvrir cette ville.

En arrivant à Dax par le Vieux Pont sur l'Adour on est surpris par les dimensions et l'architecture des deux grands hôtels qui bordent l'Adour. Au premier plan le Splendid Hôtel (Arts-déco) et l'Hôtel des thermes  au second plan (architecte Jean Nouvel),

Je suis également étonné  de découvrir cette ville pratiquement déserte. Il fait très beau, à croire que tout Dax ou presque est parti sur le littoral très proche.

L'Atrium (Art-déco)

La source de la Néhé a été construite au XIX^e siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains.

 La fontaine chaude a un débit journalier de 2 400 000 litres d'eau, à la température de 64°.

Le Parc Théodore Denis

Le kiosque à musique

Les arênes se situent au fond de ce parc

Le Vieux pont de l'Adour

F I N

NDLR : La Totalité des photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur de ce blog. Elles ne peuvent-être utilisées sans l'accord de celui-ci. 

C'est un programme chargé qui nous attendait à Roubaix ce mercredi, à l'occasion de la dernière sortie de l'année organisée par l'association. Durant la matinée il était prévu de visiter l'Atelier de Broderie Dervaux en activité, l'après-midi étant consacrée à la visite du Musée de la Piscine et de l'exposition temporaire dédiée au peintre Marc Chagall. La journée se terminant à Hem par la visite guidée de la Villa Cavrois.

C'est le chef d'entreprise, Dominique Monclercq, artisan brodeur de père en fils, qui nous reçoit et raconte l'histoire de cette vieille maison ainsi que sa seconde vie sur les lieux même de sa création en 1878.

Ici des métiers à commande numérique

Un aspect du magasin

Ici, d'autres métiers plus anciens qui fonctionnent à l’aide d’un programme inscrit sur des cartes perforées (cartons Jacquart), pour broder des motifs variés et compliqués (voir vidéo ci-dessous).  Cette méthode ancienne permet de donner un aspect unique s'apparentant à du "fait main" ! Au total c'est environ 45000 dessins qui sont en stock et susceptibles d'être reproduits à tout moment à la demande du client.

L'EXPOSITION CHAGALL

Parallèlement à la visite du Musée de la Piscine, nous avons visité l'exposition temporaire consacrée au peintre Marc Chagall. Nous avons pu découvrir plus de 200 oeuvres : Peintures, dessins, gravures, céramiques, vitraux ...

J'ai pu prendre quelques photos et je partage avec vous les plus réussies :

Cette grande toile intitulée "L'exode" fait partie de mes préférées.

LA PISCINE

En 1932 c'est l'architecte lillois Albert Baert qui construit la plus belle piscine de France avec ses ailes de bains publics. Il ne se doute pas que son chef-d'oeuvre "Art-déco" deviendra un musée. C'est chose faite depuis 2001.Sur la photo ci-dessous on aperçoit le bassin qui accueille des sculptures décoratives qui bordent une lame d'eau préservée. Autour de cette grande nef, les cabines de douche constituent des salles d'expositions inédites où sont présentées des collections de céramique, arts appliqués, textile et mode. Les ailes des anciennes salles de bains accueillent quant à elles des collections de peinture et sculptures des XIXe et XXe siècle.

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez découvrir un diaporama des photos que j'ai prises sur ces différents endroits :

http://1drv.ms/1WnDDnK

En parcourant les différentes galeries de peintures, j'ai eu la surprise de découvrir un tableau de Léon Comèrre, le célèbre peintre né à Trélon

(Merci à Geneviève pour son aide)

LA VILLA CAVROIS

Réalisée entre 1929 et 1932, la villa est commandée par Paul Cavrois, auprès de l'architecte Robert Mallet-Stevens pour abriter une famille de 7 enfants. La villa est réalisée sur une ossature en béton recouvert de briques à parement. Elle constitue un cas exemplaire de construction homogène entre architecture, décor et mobilier. Hélas elle sera endommagée durant l'occupation allemande entre 1940 et 1944 et  subira à nouveau des dommages à la fin de la guerre.  Classée monument historique en 1990, la villa n'est plus entretenue par le propriétaire qui laisse opérer les pilleurs. C'est en 2001 que l'état achète la propriété qui sera restaurée à partir de 2003 et la confie au Centre des monuments nationaux en 2008. Là aussi j'ai pris un certain nombre de photos que je partage avec vous :

Le salon-hall vaste pièce sur deux niveaux ouvre sur le miroir d'eau. Un coin feu possède des banquettes intégrées.

La teinte verte utilisée sur les murs fait echo au parc.

Les orifices noirs dans le mur sont des enceintes acoustiques.

Détail d'un radiateur du salon-hall.

Une vaste terrasse surplombe le parc.

Vue de la salle à manger vers le salon-hall

La Salle à manger parentale est couverte de marbre vert de suède. Le mobilier est en poirier verni noirci.

Elle est orientée aussi vers la terrasse et le parc.

La salle à manger des enfants. Le mobilier en bois de zingana est d'origine.

Vue du salon-hall depuis la salle à manger.

La cuisine et l'office sont des espaces fonctionels. Les murs et sols sont revêtus de carrelage en céramique lavable. Ici aussi de larges ouvertures sur le parc distribuent la lumière. 

Les meubles sont en métal peint.

Le bureau d'une chambre d'enfant

L'escalier ouvre sur le parc grâce à une grande baie vitrée en demi-cercle.

La chambre parentale

Le boudoir

La salle de bains des parents comporte une partie bain et une zone d'habillement avec rangements intégrés.

Le bassin de natation vu depuis l'étage

 F I N 

NDLR : Toutes les photos ci-dessus, y compris celles du diaporama, sont la propriété de l'auteur du blog et ne peuvent être utilisées sans le consentement de celui-ci.

Avec le mauvais temps de ce printemps et même de ce début d'été dans notre région, je suis allé chercher le soleil du côté de Narbonne. Bien m'en a pris car la chaleur fut omniprésente durant tout mon séjour avec une température journalière moyenne de 30°. C'est l'autoroute A75 (La Méridienne) que j'ai empruntée pour me rendre à mon lieu de séjour situé à Gruissan à 15 kms de Narbonne. La A75 est longue de 335 km et traverse six départements : le Puy de Dôme, la Haute-Loire, le Cantal, la Lozère, l'Aveyron et l'Hérault. Elle permet de découvrir les paysages magnifiques d'Auvergne et des Cevennes. Un arrêt s'impose à l'approche du viaduc de Millau sur un aire aménagée. C'est à cet endroit que j'ai pris ces photos.

 Accès à l'aire du Viaduc de Millau

Panorama pris depuis l'aire du Viaduc

343 mètres de haut et long de 2,46 kilomètres !

L'Aire du Viaduc de Millau 

C'est dans un Village-Vacances Cévéo de Gruissan situé dans le département de l'Aude que je dépose mes valises.

Le vieux village de Gruissan est construit autour d'un éperon rocheux sur lequel se dresse la tour d'un ancien château du XIIIe siècle : La Tour Barberousse.

Au pied de la tour un sentier-promenade permet de découvrir le village et ses environs :

Le vieux village est entouré d'étangs lagunaires d'eaux saumâtres de faible profondeur, et la mer. C'était à l'origine un village de pêcheurs entièrement entouré d'eau.

Au loin on aperçoit le port de plaisance.

Gruissan comporte plusieurs grandes plages :

Ici la plage des Ayguades. Elle est aussi celle du Village-Vacances "Cévéo" où je réside.

 Ci-dessous la plus connue : La Plage des Chalets

Les chalets apparaissent dans les années 1850, époque des premiers bains de mer. Construits en bois par les narbonnais, ce sont des résidences de vacances occupées seulement durant la période estivale. Le chemin d’accès n’était d’ailleurs praticable qu'en été. Une forte tempête en 1899 a tout emporté et les chalets actuels ont été reconstruits au début du XXème siècle, sur pilotis pour échapper aux inondations destructrices. A l'origine sans eau ni électricité, les chalets ont été modernisés depuis. Ils offrent toujours cette ambiance conviviale de vacances à la plage. Désormais, une digue longeant la plage et offrant une promenade sur le front de mer les abrite des hautes eaux d’hiver. A noter que les chalets ont servi de décor au film "37,2 le matin" de Jean-Jacques Beineix. 

 Le Salin de l'Ile Saint Martin

Adossé au massif de la Clape, entouré par la mer et par l'étang de l'Ayrolle, le Salin de l’île Saint Martin s'étale sur 400 hectares en bordure du village de Gruissan.

Lors de ce séjour, outre la qualité de l'hébergement, des équipements et de la restauration, j'ai beaucoup apprécié les nombreuses animations et sorties journalières. Tantôt en bus, en petit train et même en bateau, j'ai ainsi pu visiter cette belle région accompagné d'un guide qualifié à chaque sortie. 

Les logements sont spacieux et bien équipés

La piscine

VISITE DE NARBONNE (en bus)

Le bus nous a déposé devant Les Halles (1901)

Le Canal de La Robine emprunte l'ancien lit de l'Aude que les Romains parcouraient déjà en bateau jusqu'à la mer.

Zoom sur La cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur

Le Palais de l'Archevêché 

A gauche, la tour Gilles Aycelin, à droite, la tour Martial et entre les deux, l'hôtel de Ville.

L'Hôtel de Ville

Le Palais épiscopal vu des jardins

Un aspect de la cour d'honneur du palais épiscopal

Les 5 et 6 juin 1982 furent célébrés les 2100 ans d'existence de Narbonne. A cette occasion le Docteur Alberto Benzoni, Maire-Adjoint de la Ville de Rome, a offert à Narbonne une magnifique réplique de la célèbre Louve de Romulus et Remus. Narbonne fut en effet la première colonie romaine et devint de ce fait la première fille de Rome, hors d'Italie.

Ici un magnifique bas-relief

Hauteur sous la voûte : 41 mètres

Chapelle de l'annonciade 

Les Jardins de l'Archvêché

Fontaine en Centre-ville

Ruelles et passages permettent de trouver un peu de fraîcheur 

EXCURSION A LA CITE DE CARCASSONNE (en bus)

L'entrée monumentale

Cette magnifique visite ne fait hélas l'objet que d'une photo à cause d'un incident technique sur mon appareil.

LE CANAL DU MIDI (en bâteau)

Approche d'une écluse

Entrée dans l'écluse

Montée progressive du bâteau de 4 mètres

Sur le parcours j'ai constaté que de nombreux platanes qui bordent le canal ont  été abattus. En effet, ceux-ci sont  menacés de disparition à cause du chancre coloré qui est un champignon microscopique qui se loge à l’intérieur de l’arbre et bloque ses canaux de sève. Ainsi, il parvient à tuer un arbre en seulement 2 à 3 ans. il n’existe à ce jour qu’une seule solution pour l’endiguer : abattre et brûler les arbres touchés. Malgré les efforts de prévention, environ 14 000 arbres ont été abattus entre 2006 et fin 2015.

Les écluses sont électrifiées et commandées à distance

L'ancienne maison de l'éclusier

Durant le parcours on croise de nombreux plaisanciers.

Retour au port

VISITE DU DOMAINE VITICOLE CHATEAU LE BOUÏS A GRUISSAN

Une partie des vignobles de la propriété

Explications ...

... dégustation ...

... et vente directe du producteur.

16 heures à l'horloge solaire (il faut ajouter 2 heures), il est temps de repartir vers le village.

LA MANADE DE TOURNEBELLE (en petit train), sans doute la plus insolite de nos sorties !

Entre Narbonne (13 kms) et les plages de Gruissan (5 kms), sur un site naturel protégé, patrimoine du Conservatoire du Littoral, la Manade Tournebelle est un élevage de chevaux et taureaux de race Camargue.

Nous sommes chaleureusement accueillis par la patronne qui nous donne des explications sur la manade qu'elle dirige. Il s'agit de l'élevage d'un troupeau libre  d'une centaine de taureaux et d'une trentaine de chevaux conduits par des gardians.

Nous sommes transportés sur plusieurs charrettes équipées de bancs et tirées par un tracteur afin de rejoindre au plus près le troupeau de taureaux en toute sécurité. 

Sur cette autre charrette j'ai pris la photo-souvenir d'un couple sympathique dont j'ai fais la connaissance. Incroyablement, ils sont tous deux natifs de Trélon  !

Ces grands espaces sont propices à cet élevage.

Les gardians en pleine action.

A droite la petite fille de l'exploitante.

Une partie des taureaux est canalisée dans un corridor qui mène à l'arêne.

A l'issue de cette remarquable et originale visite nous sommes invités à un pot de l'amitié.

Pour ma part j'ai un peu abusé de l'eau du puits qui était sensée se trouver dans l'arrosoir. J'ai été surpris par sa couleur jaunâtre et son goût anisé. Heureusement c'est le petit train qui nous ramenait au village.

Un grand merci à toute l'équipe de la Manade pour son formidable accueil.

F I N

NDLR : Toutes les photos de cet article sont la propriété de l'auteur de ce blog. Elles ne peuvent être utilisées sans le consentement de celui-ci.

Je n'ai hélas pas de photos exploitables de cet évènement. C'est donc à l'aide d'une vieille coupure de presse que j'édite ce message. Tous ces jeunes gens font alors partie de la classe 1962 et ne seront pas appelés en Algérie.

Sauf erreur, ont été reconnus de haut en bas et de gauche à droite :

?, Jommier?, Philippe Brimant, B. Boudangain, Guy Naveau, ?, Jacques Moronval, Jacques Lengrand, Claude Michel,

?, Camille Dremeaux, Daniel Glardon, Guilain Leleux, Jean Pavot, Claude Piette,?, 

LA PRESQU'ÎLE DE CROZON

 Comme chaque année à la même période estivale, je viens partager avec vous mon carnet de voyage. 

La croix de la presqu'île de Crozon étend ses deux bras face au grand large, séparant la rade de Brest de la baie de Douarnenez. Nulle part ailleurs, si ce n'est à la pointe du Raz, la côte et la mer n'atteignent à plus de sévère beauté. On y contemple avec fascination l'à-pic vertigineux des falaises, la coloration des rochers et la violence des lames qui se brisent éternellement sur les récifs. Ce joyau préservé de la côte bretonne et ses extraordinaires panoramas valent assurément le voyage (*** Guide Michelin).

C'est dans ce merveilleux endroit que j'ai résidé au village-vacances (BTP) idéalement situé sur la commune de Camaret s/Mer.

 Vue prise depuis mon balcon vers la gauche)

(Vue prise depuis mon balcon vers la droite)

(Vue de face du village-vacances BTP) 

La plage

Les rochers de la plage

Le joli petit port de Camaret

La Plage

Après avoir connu une grande activité de pêche tout au long du vingtième siècle avec son apogée dans les années soixante grâce à la pêche à la langouste, Camaret est actuellement devenu un incontournable port de plaisance et escale de tourisme.

Sur le sillon on peut découvrir des bâteaux échoués qui sont volontairement exposés, en témoignage d'une riche activité portuaire aujourd'hui révolue.

L'église de Rocamadour veille sur le port ...

... tout comme la tour Vauban qui vient d'être restaurée.

LE SITE NATURELDE PEN HIR

Le village-vacances se situe dans l'anse (Plage de Veryac'h). Un chemin mène à la pointe de Pen-hir mais je vais utiliser le sentier pédestre au milieu de la lande qui y mène également. Pen Hir est constitué de roches d'origine sédimentaire datées à - 475 millions d'années. Ces grès proches de quartzites sont très résistants et forment les principales pointes de la prequ'île de Crozon. 

A Pen hir les milieux naturels sont des landes composées principalement de bruyères et d'ajoncs. Ces landes et ces roches  magnifiques sont classées et protégées.

Ici j'ai même remarqué la présence de chèvrefeuille sauvage très odorant. 

 LE VILLAGE DE LOCRONAN :

De par l'architecture remarquable de l'ensemble de ses maisons datant du XVe au XVIIIe siècle, Locronan fait partie des plus beaux villages de France. De nombreux films y ont été tournés. A l'entrée du village on découvre l'église Saint Ronan et la chapelle accolée qui abrite le gisant de Saint Ronan.

La Place et son puits

Ici un calvaire traditionnel Breton. 

LA POINTE DE PEN HIR

Bien que très accidenté, le sentier côtier qui mène à la Pointe de Pen hir mérite d'être emprunté car il offre des paysages fantastiques. Comme à chaque sortie, qu'elle soit pédestre ou en car, un guide nous accompagne.

La plage de l'Hôtel vue d'en haut

Au loin nous apercevons un imposant mémorial...

... dédié aux Bretons de La France Libre.

A cet endroit le site de la Pointe de Pen Hir est somptueux avec ses falaises qui plongent dans les flots souvent tumultueux.

Nouvelle promenade en groupe vers le Musée mémorial qui se trouve à proximité du Village-Vacances.

Bien que l'endroit ne soit pas particulièrement adapté à un débarquement des Alliés durant la seconde guerre mondiale, le "Mur de l'atlantique" se prolongeait sur les côtes Bretonnes. Et ici comme ailleurs on trouve de nombreux vestiges d'ouvrages défensifs construits par les allemands.

Au loin on aperçoit un sémaphore de la Marine Nationale.  

Sur le route du retour nous croiserons des alignements de menhirs situés à proximité du Village-Vacances. Ils sont datés de 3000 à 2500 av. J.-C.  Les alignements ne comportent plus de nos jours que 65 menhirs qui s'étendent  sur plus de 200 m, alors qu'un recensement en 1793 en dénombrait 700 selon le livre des Antiquités du Finistère !

MUSEE DE L'ECOLE RURALE DE TREGARVAN

C'est une nouvelle excursion en bus qui va nous emmener jusqu'au Musée de l'Ecole rurale de Trégarvan, dont le village est situé à l'entrée de la presqu'île (environ 35 kms), dans le Parc Naturel Régional d'Armorique. 

Nous découvrons ici cette ancienne école (filles à gauche et garçons à droite) reconvertie en musée.

Ici le potager de l'enseignant qui servait autrefois pour les "leçons de choses".

L'intérieur des salles de classe a été scrupuleusement reconstitué.

Ce que nous ignorions, c'est que nous allions prendre place sur ces pupitres pour effectuer une dictée d'époque à l'aide du porte-plume et des encriers en porcelaine remplis pour l'occasion !

L'épreuve fut redoutable et à la fin de cette dictée, la correction qui suivit fut sans pitié ! C'est ainsi que je fis deux fautes d'orthographe et beaucoup de "pâtés" plus ou moins absorbés par des buvards d'un autre temps ! Heureusement ma voisine de pupitre qui n'était autre que mon épouse fit zéro fautes et permit ainsi de sauver l'honneur.

Ici et là on trouve de larges vitrines derrière lesquelles sont reconstituées les pièces à vivre de l'instituteur.

DOUARNENEZ (suite et fin)

Cette dernière excursion en bus durera une journée et nous emménera à Douarnenez qui fut longtemps un port de pêche et le premier port sardinier breton au début du XXe siècle avec près de 800 chaloupes, soit le quart de la flottille de tout le littoral breton. La  conserverie "Petit navire" y est installée.  J'ai visité l'interréssant Musée à terre et à flots ainsi que la conserverie artisanale Kerbriant.

Visite de la Conserverie artisanale

LE MUSEE A QUAI

Le Musée à quai  présente une exceptionnelle collection de bateaux et d'objets marins.

LE MUSEE A TERRE

 Il invite à voyager à travers les cultures maritimes du monde entier. Ci-dessous une partie des nombreux exemplaires exposés :

F I N

Rétrospective de ces deux journées qui nous ont offert une belle brochette de véhicules anciens qui eux aussi font partie de notre patrimoine.

Une belle Citroën B12 Torpédo

Une Citroën C4 1930

Une superbe Hotckhiss 6 cylindres 17 cv 1936

Pas très courante cette Ford Comète Monte Carlo qui fut produite en 1954 

Une Citroën B14

Une Génestin très entourée

Le stand Peugeot

Une belle Dauphine Renault

De jolies couleurs pour ces trois 4CV Renault

Un véhicule électrique peu banal

Pour ces journées du patrimoine "Spéciales Génestin" Un trophée des vainqueurs trône dans le hall d'entrée de l'écomusée. Ce dernier a été remporté par les voitures Génestin à l'occasion du Grand Prix de Chimay (B) de 1927

Lien connexe sur Paul Génestin :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/09/08/21977342.html

Cette cpa du début du XXe siècle nous montre l'Institut Villien qui fut construit en 1869 dans le style Louis XIII. Ce bâtiment ainsi que la rue portent ce nom suite à un legs du Colonel Avesnois éponyme. Il abrite aujourd'hui la Bibliothèque Municipale ainsi que le Musée archéologique depuis 1870. Celui-ci renferme principalement des antiquités égyptiennes, de nombreux objets des époques romaines et franque, des manuscrits enluminés de l'Abbaye de Liessies (notamment un évangéliaire du XIIe siècle), des sculptures  (dont une statue de Saint Nicolas en marbre polychrome d'époque Renaissance), des aquarelles du Prince de Croy (XVIe siècle), une belle collection de faïences ainsi que de nombreuses pièces faisant partie de l'histoire locale.

A l'occasion des journées Européennes du patrimoine, et pour sortir un peu des sentiers battus, j'ai visité cette fois ci le musée archéologique qui avait exceptionnellement ouvert ses portes. Il dépend de la très vénérable Société archéologique et historique de l'arrondissement d'Avesnes fondée en 1831.  Je dois dire que j'ai été très surpris en entrant dans cet endroit pour la première fois. En effet, j'ai été brutalement projeté dans le passé tant l'intérieur du bâtiment est austère et son musée d'un autre temps. Cela dit ce n'était pas pour me déplaire et fort heureusement, nous n'étions pas plus d'une quinzaine de personnes dans cette salle dont l'espace insuffisant n'est pas adapté à recevoir davantage de monde, de même, il ne permet pas de mettre en valeur les trop nombreuses pièces et collections présentes dont certaines sont pourtant très belles. Lorsque l'on sait que ce qui est représenté n'est que la partie visible de l'iceberg, on se demande pourquoi ne trouve t-on  pas les moyens financiers nécéssaires pour trouver un autre endroit plus fonctionnel et bien sûr plus moderne. On notera également que si ce vieux musée  ne donne pas envie à une majorité d'individus d'y accéder il ne permet pas non plus l'accès aux personnes handicapées ou à mobilité réduite.  

Voici ci-dessous quelques photos qui donnent un aperçu très partiel de ce que l'on peut y découvrir

 L'Hermitage de la Haie d'Avesnes

Un  triptyque peint par des religieuses Un Christ du XVIe siècle Entre autres ces statuettes de chapelles, un Saint-Nicolas polychrome d'époque renaissance

Ici des blochets sculptés provenant d'églises de la région L'évangeliaire qui était recopié par les moines de l'abbaye de Liessies (XIIe siècle)

Le Village de Glageon (XVIe siècle)

Le village d'Anor (XVIe siècle)

Dolium trouvé en 1872 par M. Lebeau-Chandelier dans son jardin, rue des Juifs à Sains du Nord 

Cette peinture sur bois du XVIe siècle est d'une grande beauté 

 A gauche "La montée au Calvaire" Retable des Recollets - Avesnes

Ce moule en bois provient de la fonderie de Féron

Nota : L'ornementation était sculptée en relief sur une plaque de bois, ce relief était estampé sur
du sable humide ; la fonte en fusion était coulée dans ce « moule de sable ».

Dans le cadre de la propriété intellectuelle, toutes ces photos sont la propriété de l'auteur de ce blog et ne peuvent-être utilisées sans son accord

Cette vue aérienne de 1947 *** nous montre le Tissage Falleur. A Trélon, à cette époque, c'est la seule usine textile importante encore en activité.  Par contre l'industrie verrière s'est bien développée grâce à la présence de la Verrerie Parant (ex verrerie Noire) qui fermera en 1977. A droite de la photo on peut découvrir également le site de l'usine à gaz et la cloche caractéristique de son gazomètre.

Cette vue aérienne contemporaine nous montre ce même endroit aménagé en Zone Artisanale. Une partie des bâtiments d'origine ont été détruits et d'autres transformés. Le gazomètre a disparu mais la petite rue qui porte son nom existe encore aujourd'hui.

Ce document aérien exceptionnel de 1947 *** nous fait découvrir pour la première fois la Verrerie Blanche (fermée en 1933) avec la totalité de ses bâtiments, peu de temps avant sa destruction. Elle était située près du château que l'on découvre en bas à droite.

Ci-dessus, le même endroit aujourd'hui. De ce site verrier il ne subsiste que des habitations et un bâtiment qui abritera un garage d'automobiles durant la seconde moitié du XXe siècle.

Sur ce document tout aussi exceptionnel que le précédent, on découvre l'autre site verrier (Verrerie Parant) survolé également en 1947.

Ci-dessus le même endroit aujourd'hui ! Ce site verrier remarquable qui date de 1823 a été entièrement sauvegardé et restauré. La Halle aux fours et les bâtiments annexes (toits en tuiles orangées) font partie de l'Atelier-Musée du Verre tandis que les autres bâtiments annexes (Maison de Maître, forge, pôterie ...), achetés par la Maison des Enfants en 1985, ont été également sauvegardés et restaurés en vue de créer le Centre de Loisirs du Bol-Vert.

   La Verrerie Blanche :  http://chris59132.canalblog.com/archives/2013/02/27/26514815.html

    La Verrerie Noire :       http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/09/11/22003245.html

     L'Usine à gaz :            http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/04/19/24051465.html

Ci-dessous quelques belles cpa de l'Usine textile d'Achille Falleur qui sera reprise par son fils Maurice en 1936.

A SUIVRE

Merci à Daniel Minne qui m'a prêté ce document-photo. Il représente un groupe d'enfants travestis en musiciens, sans doute à l'occasion d'une fête enfantine. A cette époque, l'école était dirigée par Madame Gorisse. Ont été reconnus, de gauche à droite : Bernard Amand, Fernand Bail, Michel Rubigny, Michel Rousseaux, Robert Durant et Louis Cornu. A ma connaissance, et sauf erreur, au moins deux de ces personnes sont encore en vie.

Ce week-end j'étais dans une petite commune du Pévèle (2300 habitants), plus précisément à Cappelle-en-Pévèle à l'occasion de la fête annuelle du village qui se déroule traditionnellement le premier dimanche de juin. Au programme une braderie-brocante, des stands et manifestations organisées par les différentes associations de la commune et durant toute l'après-midi, un défilé carnavalesque et folklorique, de même qu'une « Marche des Géants ». L'ambiance festive de cette journée est renforcée par la présence d'une ducasse.

Autrefois fête religieuse, la ducasse dans le Nord de la France se traduit aujourd'hui par fête foraine.

Au départ du cortège : Un joli défilé de "deudeuches"

Puis vient le tour des groupes folkloriques et fanfares qui s'intercalent entre les différents géants.

Dans le Nord les Géants font partie de la tradition et de la culture populaire. Ils peuvent représenter un être fictif ou réél. A l'occasion de cette fête locale ils viennent de communes proches. Ici c'est le Baron Scalfort qui est venu de Lallaing.

Ici la fanfare de Frais-Marais-Douai

Ici le géant des Jardiniers de Pont à Marcq

Le Garde-champêtre

Valenciennes Football-Club possède aussi son géant !

Une Association locale clôture ce sympathique défilé

Cette très belle photo date environ de 1975. Elle nous montre des joueurs de l'équipe "Réserve" avec quelques joueurs de l'équipe "Première". Les maillots sont aux couleurs de la célèbre marque de café "PIKARO". J'éprouve de la tristesse en constatant que beaucoup de joueurs que j'ai côtoyés sont disparus : André Payen, Philippe Brimant, Richard Empain, Henri Désenfant ...? Le premier joueur debout au second rang à gauche est Jean Debourgia, il fut responsable de l'Agence bancaire du Crédit du Nord de Trélon. C'est Patrick Roze qui est gardien de but (3ème debout en partant de la gauche) et Henri Lemonnier (6ème) habituellement en tenue de gardien de but de l'équipe première, mais ici avec le nouveau maillot "PIKARO". Reste 4 joueurs dont j'ai oublié les noms. 

Accroupis de gauche à droite : JC. Videndaele, ?, André Payen, Philippe Brimant, Richard Empain.

Debouts de gauche à droite : Jean Debourgia, ?, Patrick Roze, ?, Henri Désenfant, Henri Lemonnier, ?. 

Merci à Bernard Baudemont qui m'a confié ces deux jolies photos. Celle du dessus représente le comité de l'AS Trélon au début des années 70. Assis de gauche à droite : B. Baudemont et H. Hermange. Debouts de gauche à droite : H. Bongibault, P. Robin, A. Bourbon, C. Lelong, G. Traulet.

Ci-dessous voici une photo qui a été prise lors de la Saint-Pansard à la Maison des Enfants. Elle nous montre 4 personnes, dont 3 qui ont été identifiées. De gauche à droite : ?, E. Matysko, R. Bruno, N. Baudemont. L'année n'a pu être déterminée précisément (début 70 ?), des visiteurs du blog pourront peut-être apporter des précisions en laissant un commentaire au bas de cet article.

Avec cette belle cpa très animée vers 1910, nous avons un bel aperçu sur la ville haute depuis la route d 'Avesnelles. L'automobile n'est pas encore très présente et ce sont les voitures à cheval qui stationnent le long de la route.

Nous sommes à la fin des années vingt. Sur cette très belle cpa colorisée des éditions L. Couture* de Hautmont. Les voitures à cheval disparaissent peu à peu pour laisser place aux voitures automobiles.

* Les éditions L. Couture de Hautmont ont édité un certain nombre de cpa colorisées dans les années vingt. Je vous propose d'en découvrir quelques unes. Elles offrent la particularité d'être très colorisées et certaines font davantage penser à un tableau qu'à une photo.

Outre les cartes postales et photographies anciennes, les documents imprimés ou écrits peuvent au besoin témoigner de l'existence de certains commerces ou entreprises. C'est le cas ici avec le document publicitaire (en haut à gauche) qui date de 1883. On y découvre l'existence d'une carrière et fours à chaux à Ohain Lez Trélon. A cette époque, il faut savoir que la population du petit village d'Ohain ne croît que très lentement et les limites de son territoire avec celles de Trélon ne sont véritablement fixées que depuis 1730. Il faudra donc un certain temps avant de situer géographiquement Ohain,  d'où l'emploi transitoire de "lez" (près de) qui sera utilisé jusque la fin du XIXe siècle.

Le second document (en haut à droite) nous montre une entête de lettre commerciale de la Corderie de Trélon qui était exploitée dans les années 30 par Jean Beghin. Ce dernier avait repris cette activité à la suite d'un incendie des bâtiments de la corderie Charié en 1931 (près des Ets Falleur). Dans les années 50, je me souviens que la famille Béghin habita longtemps la maison occupée aujourd'hui par la gendarmerie.

Ici à gauche une publicité de la Samaritaine (Arthur Meunier) dont le magasin se situait en face la mairie:

http://chrisnord.sportblog.fr/563385/TRELON-Le-Commerce-Local/

Le second document nous montre une entête de lettre de la Verrerie Parant dans le milieu des années trente qui, après s'être appelée verrerie noire, reprend la dénomination de verrerie blanche suite à sa spécialisation dans le flaconnage pour parfumerie.

http://chrisnord.sportblog.fr/440054/TRELON-Les-Verreries-1/

http://chrisnord.sportblog.fr/727968/TRELON-La-Verrerie-noire/

http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/09/11/22003245.html

 http://chris59132.canalblog.com/archives/2010/11/25/19697415.html

        L' imprimé commercial "Caigniet Frères date de 1879,l' entête d'effet de commerce Capron-Boucher date des années 50

Ici une entête de facture d'un négociant en vins installé rue Gambetta en 1945

Une entête de facture des Ets Daumer installés  Rue de Grenoble

Cette vieille entête de lettre de la Filature Belin date du XIXe siècle

Une entête de lettre des Epiciers Réunis dans les années 30

  La quincaillerie Lernould était installée au 6 Rue Jean Jaurès. La jolie lettre commerciale G. Dubois (constructeur de postes de radios) date des années trente

A gauche, l'entête commerciale d'une fabrique de savon qui a sans doute laissé son nom àla rue de la savonnerie. A droite une entête de lettre des Visseries de Fourmies qui date de 1949. C'est encore aujourd'hui une des rares usines encore en activité. L'entête de lettre "Eugène Wendling" date de 1945.

Pour une meilleure lecture, cliquer sur le programme

Outre ce programme muséographique local, on propose à Trélon la visite de 5 sites :

  Quand l’histoire est plus intéressante que la légende

LA PREMIÈRE CHARTE COMMUNALE

en Mairie de Trélon

Après l'an mille et les dernières invasions les villes se repeuplent, les commerces reprennent et des hommes libres, dont la richesse s'appuie sur le commerce et l'industrie, constituent une bourgeoisie.

Les maîtres du sol que sont les seigneurs laïcs ou ecclésiastiques, loin de contrecarrer l’esprit d’entreprise des paysans libres qui s’installent et se regroupent, vont les épauler avec des chartes de franchise.

En Thiérache, c’est avec ces villages dynamiques et ces paysans libres qui s’attaquent aux lisières forestières et aménagent les biefs des cours d’eau pour y faire installer les moulins que les Seigneurs d’Avesnes, propriétaires entre 1150 et 1230 des terres d’Avesnes, de Guise et de Thiérache, ainsi que d’autres possessions dans le Brabant hennuyer, vont traiter :

- La première charte de franchises concédée est celle d'Hirson en 1156.

- En 1158, sera rédigée la fameuse charte de Prisches, catalogue de règles codifiant la vie d’une communauté rurale, réglant à la fois le droit cicil et le droit pénal, ainsi que les rapports de vassalité avec le seigneur.

  Et c’est de cette ville nouvelle de Prisches que Jacques d'Avesnes accordera solennellement, la CHARTE DE TRÉLON,  il y a 850 ans, et y nommera un premier maire, Lambert.

Copie certifiée conforme (vidimus) de la Charte de 1162, établie le 12 août 1449 par la Cour

de Mons, après la traduction de l’acte en langue romane, à la demande du seigneur de Trélon. 

Les premiers coups de pelle viennent d'être donnés ...

... un terrain de 6000 m² va pouvoir ainsi être libéré

Doucement mais sûrement, les traces de notre riche passé industriel  disparaissent, ici à Glageon (SFRF*) bientôt à wignehies (Tissage Hubinet) et pour d'autres communes dans les années qui suivront. Heureusement, et en complément à d'autres moyens existants, mon modeste blog permet de perpétuer à sa façon le souvenir de ce passé industriel ainsi que toutes les activités artisanales et commerciales induites qui ont fait vivre et prospérer notre région pendant plus d'un siècle.  A l'instar de notre bassin minier qui a su conserver son patrimoine (classé aujourd'hui  par l'Unesco), le Sud-Avesnois avec son Ecomusée possède lui aussi des outils importants et essentiels à la mise en valeur rationnelle de toutes ces activités d'hier qui ont forgé l'identité laborieuse de notre territoire et de ses habitants : Filatures et tissages (Fourmies), verreries (Trélon), l'exploitation de la pierre (Wallers en Fagne) la boissellerie (Felleries) , la ruralité avec l'activité herbagère du bocage (Sains du Nord).

(*) Dans un article du 26 février 2011 (cliquer ici), et même si je suis triste aujourd'hui de voir disparaître cette usine, je m'étais déjà interrogé sur l'utilité de conserver ces immenses bâtiments sans affectation et qui ont coûté cher à la communauté de communes et donc aux contribuables. A cet égard, il en va de même aujourd'hui avec d'anciens immeubles commerciaux réhabilités à grands frais par certaines communautés de communes pour parfois créer ou sauvegarder un seul emploi dans des domaines commerciaux qui ne sont absolument pas indispensables.  Par contre je pense qu'il est utile et même urgent de sauvegarder et aider à s'installer des petits commerces de proximité dans certaines communes rurales. Je pense essentiellement au secteur alimentaire (épicerie, boucherie, boulangerie ...).

Dans la première moitié du XXe siècle, il existait à glageon une activité commerciale importante qui allait de pair avec l'industrie encore dynamique à cette époque. Ci-dessous vous pouvez découvrir des documents commerciaux qui attestent de cette activité commerciale et artisanale développée.

1930

1923

1937

1946

1933

1930

1936

A Glageon, comme dans les autres communes voisines, l'activité agricole occupait également une partie non négligeable de la population. C'est ainsi qu'à Trélon on dénombrait 24 exploitations agricoles en 1906, alors qu'aujourd'hui on n'en compte plus que quatre !

(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

Cette photo du "Courrier" nous montre les personnalités réunies pour ce 14 juillet 1968. A cette occasion, la section de l'UNC de Trélon avait invité les anciens combattants de Rixensart en Belgique. Ils furent accueillis par Adrien Monnier, Président des anciens combattants (14-18)  de Trélon. Après la messe célébrée par le chanoine Demaël, ils se rassemblèrent devant la mairie en compagnie des Associations locales, pour la cérémonie de remise de médailles présidée par M. Marcel Beaumez, maire, entouré de ses adjoints et plusieurs conseillers. Parmi les personnalités locales, on notait la présence du Prince de Mérode, l'adjudant Roussel (Gendarmerie), le Lieutenant Baudemont (Sapeurs-Pompiers), Jules Carlier  (ACPG 39-45), M. Otte Président des A.C belges de Rixensart... Cette cérémonie se clôturera par le défilé traditionnel dans les principales artères de la ville en compagnie du Corps enseignant et des enfants des écoles. Une réception à la Salle des fêtes clôturera cette belle cérémonie.

Merci à Simone Dumesnil qui m'a confié cette superbe photo. Celle-ci représente un groupe de jeunes femmes photographié à l'occasion d'une représentation théâtrale à la Salle des Oeuvres de Trélon en 1955. Toutes ces danseuses en costume traditionnel espagnol ont été reconnues :

En bas de gauche à droite : Michèle Joiris et trois soeurs Dumesnil (Marie, Thérèse et Monique).

En haut de gauche à droite : Guilaine Pelletier et Hélène Boulogne.