On savait que l'école Victor Hugo avait servit de Lazarett allemand (Hôpital militaire) durant le conflit. A cet égard, j'avais déjà publié quelques articles dont vous retrouverez les liens ci-dessous. Aujourd'hui je vous propose une série de cinq nouvelles cartes-photo allemandes. Elles sont exceptionnelles par leur qualité et leur rareté.

L'Ecole Victor Hugo vers 1916. Elle est transformée en Hôpital militaire allemand (Lazarett)

Ici les bureaux de l'administration allemande

Les trois autres cartes-photo qui suivent ont semble t-il été prises au moment de Noël, sans doute vers 1916 ou 1917. Sur le sapin on peut lire l'inscription suivante : Ehre sei Gott in der Höhe (Gloire à Dieu au plus haut des cieux) qui est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1728 pour le jour de Noël.

Ici on découvre des patients allemands convalescents au milieu de personnel féminin français ...

... tandis que de chaque côté on aperçoit des patients alités.

Le personnel infirmier et majoritairement français, à l'exception du personnel d'encadrement et des médecins et chirurgiens militaires allemands.

Lien et sous-lien connexes :

FOURMIES - GUERRE 14-18 - CHRISNORD TRELON (Nord)

Voici une nouvelle carte-photo*** allemande de 1917. Elle nous montre un groupe de soldats allemands ainsi que le personnel soignant du Lazarett (Hôpital militaire allemand) qui se situait à l'école Victor Hugo (Hôtel de Ville d'aujourd'hui).

http://chris59132.canalblog.com

Alors que l'on s'achemine vers la fin de la commémoration de ce centenaire auquel je pense avoir largement contribué à ma façon dans ces pages, je souhaite maintenant rendre hommage à mes aïeux, sans oublier mes parents qui connaîtront le conflit suivant entre 1939 et 1945 et qui fera lui aussi l'objet de pages spéciales dans une nouvelle rubrique à venir. Paradoxalement, j'ai constaté que les documents et photos sur cette dernière guerre (à l'échelon local) sont globalement plus rares que celles du conflit qui a précédé, exception faite de mes publications de l'invasion allemande à Avesnes et Maubeuge ainsi que quelques photos de colonnes de prisonniers en 1940 (Avesnes, Trélon et Glageon) et bien sûr des photos de la libération en 1945 (Fourmies, Trélon, Ohain) pour laquelle j'ai édité dans ces pages plusieurs articles. Si certains visiteurs possèdent des documents ou photos de cette période d'évacuation, d'occupation et de libération (Avesnois uniquement), ils peuvent utiliser la rubrique "contacter l'auteur" afin de les diffuser dans ces pages.

Ci-dessous quelques photos de famille de mes aïeux qui ont participé à ce terrible conflit. Ils sont rentrés chez eux en vie, mais oh combien meurtris. Je souhaite leur rendre hommage ici.

Mon Grand-Père maternel (1882-1958) : Léon Sauvage - Wignehies (Nord)

Mon Grand-père paternel : Philippe Pavot de Wignehies (Nord)

 J'ai récemment évoqué dans ces pages, le riche passé industriel de Fourmies et l'apparition qui suivit de belles demeures patronales, de maisons de maître et autres maisons bourgeoises, de la fin du XIXe jusqu'au début du XXe siècle. Voici, à un degré moindre, un autre aperçu de ces constructions qui concernent cette fois la ville de Trélon. D'autres villes comme Avesnes sur Helpe, Avesnelles, Anor, Glageon, Ohain, Sains du Nord et Wignehies suivront dans les mois à venir. Bien sûr, je n'ai pas la prétention de rédiger ici un relevé méthodique de ces anciennes demeures, mais simplement l'envie de faire prendre conscience à chacun de l'impact visuel positif qui participe largement à l'attrait touristique et à l'histoire de notre région. C'est pourquoi, lorsqu'il n'est pas trop tard, il faut continuer de sauvegarder cet habitat d'exception. 

(Rue A. Briand)

L'Hôtel de ville date du troisième quart du XIXe siècle. Il comporte deux étages ainsi qu'un étage de comble doté de deux lucarnes en zinc.  Son fronton offre la particularité de posséder une horloge. La façade du rez de chaussée est entièrement revêtue d'un parement en pierre bleue de la région, tout comme les cinq travées, les deux chaînes d'angle et les encadrements d'ouvertures légèrement cintrées,  entre lesquels vient s'intercaller la maçonnerie de brique orangée rendant ainsi l'édifice plus chaleureux et harmonieux.

(Architecte : Jules Fievet - Entrepreneur :  Bruno)

(Rue Clavon)

Cette superbe Maison patronale du XIXème siècle et ses treize fenêtres en façade, témoigne de "l'âge d'or" de la Verrerie «Pailla-Collignon-Clavon». Elle fut bâtie à l'entrée même de la verrerie, pour les besoins du patron de cette époque. L'édifice a été transformé en hôtel géré par un Centre de Loisirs qui occupe cet ancien site verrier.

(Rue de La Liberté)

Je ne m'étendrai pas en détails sur ce très rare exemplaire de maison patronale de style "Arts déco" appelée  Maison Falleur. En effet, celle-ci a déjà été évoquée à plusieurs reprises dans ces pages au regard de son éventuel sauvetage. Hélas, celui-ci semble  de plus en plus compromis aujourd'hui. 

(Rue Victor Hugo)

Cette jolie maison de type "villa"  est agrémentée d'un bow-window au sol surmonté d'un balcon. Elle abandonne les courbes décoratives au profit de lignes droites et angles droits plus modernes, sans doute vers le début du XXe siècle. Elle a appartenu à un ancien Maire (Marcel Beaumez).

(Rue Victor Hugo)

Cette belle Maison de maître comprend un corps central avec balcon, cantonné de deux ailes dissymétriques mitoyennes, situées en retrait. La mmaçonnerie est en brique, le soubassement, l'encadrement des baies et la corniche en pierre calcaire bleue. La façade qui a été peinte par le propriétaire actuel, met en valeur des fers d'ancrage astucieux et rares, ceux-ci nous renseignent sur la date de construction (1855).

(Rue Roger Salengro)

Cette ancienne Maison de maître possède elle aussi des fers d'ancrage qui nous indiquent la date de d'édification : 1826. Avant qu'elle ne devienne une Gendarmerie, elle appartenait à la famille Beghin.

(Rue du Maréchal Foch)

Cet immeuble de la fin du XIXe siècle a été transformé en commerce au cours du XXe siècle. Il offre la particularité rare de posséder un belvédère d'observation !

(Rue Victor Hugo)

Cette maison de maître date du 4ème quart du XXe siècle. Elle est encadrée de deux pavillons en rez-de-chaussée et précédée par une cour, un jardin se trouve à l'arrière de la parcelle. Elle comporte trois oeils-de-boeuf à décor en zinc et un balcon. Les ouvertures sont cintrées. La maçonnerie est en brique, l'encadrement de la porte en calcaire.

(Rue Victor Hugo)

Ce bel immeuble  (fin du XIXe siècle environ)  accueille de nos jours les Services du Trésor Public, après avoir hébergé longtemps une Agence bancaire du Crédit du Nord.

(Rue A. Briand)

Datée du 4ème quart du XIXe siècle, cette maison de maître appartenait à la famille Knidler dont la Bonneterie se situait à proximité. Par son aspect monumental et son décor de céramique, attire le regard par rapport aux maisons traditionnelles  plus anciennes de la place. Les ouvertures sont cintrées. La maçonnerie est en brique et le soubassement et les linteaux en pierre calcaire bleue. Cette belle bâtisse est à vendre !

(Rue A. Briand) 

Ci-dessus un aperçu panoramique de cette rue au cœur du centre-ville, face à l'église. 

 (Rue R.Salengro)

Historique : De 1873 à 1885, cet ancien couvent est réaménagé en demeure de plaisance pour la famille Moreau de la Tour-Godard-Desmaret. En 1927, l'ensemble est racheté par la commune pour le transformer en hospice de vieillards et d'infirmes. L'hospice est officiellement inauguré en 1933. De 1979 à 1983, ainsi qu'en 1989, l'hospice est modernisé et une extension est réalisée.

Description : Le bâtiment de plan rectangulaire, comprend un étage et un étage de comble. La maçonnerie est en brique, le soubassement, les bandeaux et les chaînes d'angle en calcaire. Les ouvertures, légèrement cintrées, sont composées d'une alternance de brique et de dés de calcaire. Un fronton à volutes et deux balcons ont été rajoutés dans la deuxième moitié du 19e siècle à la construction initiale de 1724. La maison construite en 1826 pour le verrier Hippolyte-Louis Godard-Desmarest comporte un étage et cinq travées. Par l'emploi du calcaire pour le chaînage d'angle, les bandeaux, l'encadrement des baies, le soubassement et des ouvertures surmontées de linteaux droits, elle est caractéristique des maisons de l'Avesnois du milieu du 19e siècle.  

(Place Comère)

La première maison à gauche semi-mitoyenne et implantée en retrait date probablement du XVIIIe siècle. Elle aurait appartenu au XIXe siècle à un maître de forge puis à un maître-verrier. Elle comprend six travées. La maçonnerie est en brique et les ouvertures légèrement cintrées sont en calcaire, ainsi que le soubassement, les chaînes d'angle et le bandeau qui prolonge les appuis de fenêtres. La corniche est denticulée et la toiture comporte deux lucarnes. 

(Rue A. Briand)

(Rue A. Briand)

Cette habitation partiellement mitoyenne date de 1854. La façade a conservé ses fers d'ancrage. La maçonnerie est en brique, le soubassement, le bandeau, les chaînes d'angle et l'emmarchement en pierre calcaire bleue, l'encadrement des baies alterne dés de calcaire et brique.  

(Rue V. Hugo)

Cette demeure du début du XXe siècle fut longtemps occupée par le fondateur d'une entreprise de transport routier (Williame) dans la seconde moitié du XXe siècle.

(Rue Chartiaux)

(Rue de La Liberté)

Cette demeure fut la propriété de la famille Lagneau (Entreprise de mécanique).

(Rue de Verdun)

Cette maison atypique, sans doute du début du XXe siècle, a été réalisée entièrement en brique (voir façade ci-dessous).

(Rue de Verdun)

Cette maison à cinq travées date du milieu du XIXe siècle. De plan carré, partiellement mitoyenne, marquant un angle. Elle a conservé ses fers d'ancrage. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits. La maçonnerie et la corniche denticulée sont en brique, le soubassement, le bandeau, les linteaux et les appuis de fenêtre en pierre calcaire. La porte est encadrée par deux pilastres toscans.

(Rue Delval)

Cette belle demeure de style cottage anglo-normand vient quelque-peu troubler l'architecture traditionnelle du village.

(Rue Delval)

Cet immeuble mitoyen à logements date de 1863. Il appartenait à la famille Thibaux. Il est situé en retrait avec une grille située devant une porte cochère qui permet d'accéder aux écuries. La façade a conservé ses fers d'ancrage. La maçonnerie est en brique, le soubassement, les linteaux, les appuis de fenêtre en pierre calcaire bleue. Les initiales "MD"figurent sur la porte. 

(Rue du Canada)

Cet immeuble du début XXe siècle a été bien restauré.

(Rue du Maréchal Foch)

La partie principale du logis a été construite en 1786, sans doute pour un maître-verrier, originaire de Baccarat. Au XIXe siècle a été réalisée une extension au nord et un petit corps de bâtiment a été ajouté au sud en 1942-43. Elle a servi d'étude de notaire au début du XXe siècle, puis sera occupée par Maurice Falleur qui dirigeait alors l'usine de tissage située rue Ansiaux. Une petite pièce au rez-de-chaussée conserve un décor de boiseries représentant des instruments de jardinage. A l'arrière un grand parc rejoint la rue du Canada.

Le logis  comporte huit travées. Les ouvertures sont cintrées ; une marquise a été refaite à l'identique par les actuels propriétaires en 1998. Les tuiles faîtières sont conservées. La maçonnerie est en brique, le soubassement, les chaînes d'angle, l'encadrement des baies et les appuis de fenêtre sont en pierre calcaire. Le bâtiment secondaire devait avoir un rôle de remise à voiture, car malgré des modifications, une porte cochère a été conservée.

(Rue du Maréchal Foch)

Cette Maison de maître fut occupée par la famille Haffemayer. Elle date du 4ème quart du XIXe siècle. La façade a conservé des fers d'ancrage et la toiture comporte une demi-croupe. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits. La maçonnerie est en brique ; le soubassement, les linteaux et les appuis de fenêtre sont en pierre calcaire bleue. Deux pavillons en rez-de-chaussée sont placés symétriquement de part et d'autre de la maison.

(Rue du Maréchal Foch)

Cette Maison de maître (Fin XIXe-Début XXe siècle) fut occupée par la famille Pailla, elle est partiellement mitoyenne. L'accès est fermé par une grille. Les ouvertures sont très légèrement cintrées, la toiture comporte deux demi-croupes. Une lucarne est entourée de deux oeils-de-boeuf et une marquise agrémente la façade. La maçonnerie et la corniche denticulée sont en brique. L'encadrement des baies est en brique surmonté d'un dé de pierre calcaire bleue ; le bandeau, l'emmarchement et les appuis de fenêtre sont en pierre calcaire bleue. 

(Rue du Maréchal Foch)

Cette ancienne gendarmerie limite 18e et 19e siècle est située en retrait de la route. Elle était composée de deux bâtiments implantés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre autour d'une cour, encore visibles en 1882. Seul le bâtiment parallèle à la voie a été conservé. La maçonnerie est en moellons de pierre calcaire bleue et les ouvertures légèrement cintrées. C'est devenu un immeuble à logements.

(Rue Clavon)

Cette ancienne fermeFerme datant du 1er quart du 19e siècle est placée perpendiculairement à la voie et s'organise autour d'une cour. Elle adopte un plan en "L". Elle a été réhabilitée en Gite par la Ville de Trélon. A noter que dans la seconde moitié du XXe siècle, outre les fermes exploitées sur le territoire de Trélon, il existait encore de nombreuses fermes exploitées dans le village même : Ferme Lecerf (ci-dessus), Ferme Naveau, Ferme Thibaux,  Ferme Baye, Ferme Hermans, Ferme Lefranc, Ferme Waroquier ...

(Rue Clavon - Site du Bol vert)

Ci-dessus un bel exemple de restauration sur ce superbe bâtiment de l'ancienne verrerie (XIXème siècle)

(Rue A. Daubercies)

A l'entrée de cette petite rue, on peut découvrir ces deux anciennes petites maisons (fin XIXe), dont l'une servit de commerce à un bijoutier-horloger (Boudens). C'est peut-être ce qui explique la présence d'une horloge entre les deux lucarnes en zinc. On note aussi la présence de fers d'ancrage peux communs sur la première maison.

(Rue A.Briand)

Le presbytère est daté fin 18e ou début 19e siècle. L'immeuble est mitoyen et comporte à l'origine cinq travées, des corbeaux et deux lucarnes . Les ouvertures sont cintrées. La maçonnerie est en brique ; le soubassement, l'encadrement des baies et le bandeau sont en pierre calcaire bleue.

(Rue Clavon)

A cet endroit de la rue beaucoup d'immeubles anciens (début XXe siècle) ont été restaurés. La maçonnerie et la corniche sont en brique. Des bandeaux de céramique à motifs de losange animent la façade, ainsi que les appuis de fenêtre en pierre calcaire bleue. L'emmarchement est également en calcaire . Ici on a préservé  et restauré les fenêtres en saillie rares dans la région. C'est du plus bel effet !

Rue du Fourneau

(Rue du Maréchal Foch)

Ce bel immeuble (XIXe siècle) est partiellement mitoyen.  La maçonnerie est en brique, le haut soubassement, les travées et les chaînes d'angle en calcaire. La corniche denticulée est en brique. J'ai le souvenir que la partie droite du rez de chaussée servit de cabinet dentaire dans le milieu du XXe siècle.

(Rue Léo Lagrange)

Cet immeuble massif et complexe (Fin XIXe-Début XXe siècle) est Isolé. Situé près de la Gare il abrita longtemps un débit de boissons au cours du XXe siècle.

(Rue Clavon)

Historique : Cette bâtisse date du 3e quart du 18e siècle et 19e siècle.  Vers 1760, une communauté de Soeurs Grises issue de l'ordre franciscain y crée un dispensaire. Elle comprend à ses débuts trois ou quatre soeurs soignantes. Les soeurs quittent la commune vers 1798. Le bâtiment retrouve sa vocation de lieu de soins et une aile en retour est bâtie au 19e siècle pour accroître la capacité d'accueil des lieux. Le dispensaire fermera définitivement dans le troisième quart du XXe siècle. C'est aujourd'hui une habitation privée.

Descriptif : De plan carré, le dispensaire  est constitué d'une maison d'habitation en moellons de calcaire, à quatre travées,  Elle est prolongée par une aile en brique en retour sur l'arrière. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits et la maçonnerie est en moellons de pierre calcaire bleue, ainsi que l'encadrement des ouvertures, seule la corniche denticulée est en brique.  

(Rue Ansieau)

Cette jolie maison  de maître a été repeinte, ce qui la rend particulièrement lumineuse. Elle possède toutes les caractéristiques de ce type d'habitation vers la fin XIXe siècle. Au cours du XXe siècle, j'ai le souvenir qu'elle appartint à un industriel forain (Marnef). 

(Rue Ansieau)

Ces trois maisons ouvrières datent du 3e quart du 18e siècle. Les ouvertures sont cintrées. La maçonnerie est constituée de moellons de pierre calcaire bleue. L'encadrement des baies alterne pierre calcaire et brique.   

(Rue Ansieau)

Cette ferme fut longtemps exploitée par Arnould Waroquier au milieu du XXe siècle. 

(Rue Clémenceau)

Ici aussi la bâtisse a été repeinte (voir plus haut), mais elle possède aussi toutes les caractéristiques de ce type de construction vers la fin du XIXe siècle, voire début du XXe.

(Rue Clémenceau)

Cette ferme isolée et située en retrait a longtemps appartenu à la famille Baye. Elle comporte trois époques de construction : le fenil date du 18e siècle, le logis du milieu du 19e siècle et la grange de la seconde moitié du 19e siècle. La tourelle circulaire surmontée d'un toit polygonal ne figure pas sur le cadastre de 1882. Celle-ci est surmontée d'un toit polygonal. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits et la toiture comporte une demi-croupe. La maçonnerie et la corniche denticulée sont en brique, hormis un élément de mur en moellons ; le soubassement, l'encadrement des baies et le bandeau sont en calcaire.

(Rue de La Fonderie)

Sans doute une des seules demeures du village à posséder une architecture aussi avant-gardiste.

(Rue du Champ d'Asile)

Ici c'est un chalet Suisse merveilleusement exposé, mais sur lequel il m'est difficile de faire un commentaire !

(Rue du Maréchal Foch)

La ferme Naveau fait partie des anciennes fermes implantées en ville qui ont conservé leurs dépendances (voir plus haut). Voisin de celle-ci, je l'ai bien connue en activité au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Le bel immeuble d'habitation date sans doute de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a la particularité de posséder un rez de chaussée très surélevé, accessible par une terrasse maçonnée, ouverte en son centre par un escalier en pierre.  

(Rue de La Liberté)

Ce bel immeuble en pierre situé près de la Salle des fêtes fut autrefois un estaminet. Il est aujourd'hui occupé par une association locale. 

(Rue de La Liberté)

La façade de cette jolie demeure possède un bow-window surmonté d'un balcon. La façade a été enduite mais le résultat est plutôt réussi. A noter que cet immeuble et ses dépendances servirent au siècle passé de Recette locale à l'Administration de l'Enregistrement et des domaines. 

(Quartier du Tissage) 

(Rue du Maréchal Foch)

Cette ancienne ferme (Thibaux) a été transformée en logements.

(Rue Robert Fontesse)

(Rue Victor Hugo)

 (Rue Victor Hugo)

Maison composée d'un corps central et de deux pavillons, partiellement mitoyenne. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits et la toiture a conservé des épis de faîtage. La maçonnerie et la corniche denticulée sont en brique, le soubassement, le bandeau, les linteaux et les appuis de fenêtre en pierre calcaire. Les montants des portes du corps central et du pavillon de gauche sont couronnés de pilastres toscans.

(Rue Victor Hugo)

Cette ancienne demeure appartenait à la famille Hornaert (Exploitant d'une sablière entre Trélon et Ohain)  

(Rue Emile Zola)

Cette belle demeure (XIXe ?) comprend une Etude Notariale avec un accès sur la Rue Neuve.

(Rue Emile Zola)

Ci-dessus et dessous, voici des anciennes fermes restaurées et transformées en agréables logis.

(Rue Emile Zola)

(Rue Emile Zola)

(Rue Emile Zola)

(Rue Emile Zola)

Ci-dessus "la Maison Dimnet" et son atypique bow-window tellement démesuré, qu'il semble écraser la petite maison. A ses côté une autre jolie demeure (fin XIXe-début XXe siècle).

(Rue du Gazomètre)

(Place de La Piquerie)

Cette maison, étroitement liée au château voisin, date de la première moitié du 19e siècle. Elle comporte huit travées. La façade a conservé des fers d'ancrage. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits. La maçonnerie et la corniche denticulée sont en brique ; le soubassement, les chaînes d'angle, le bandeau et l'encadrement sont en pierre calcaire. Une extension a été ajoutée, mitoyenne du bâtiment principal.

(Rue Guillaume Deltour)

(Place Joffre)

Dans la seconde moitié du XXe siècle, cet immeuble fut longtemps un commerce à l'enseigne "Boucherie-Charcuterie Lorraine" dont j'ai bien connu l'exploitant (Raymond Keller). C'est aujourd'hui un des plus vieux immeubles de Trélon (année 1760 visible). Il s'agit de maisons jumelles, à trois travées, partiellement mitoyennes, situées sur rue. La maçonnerie est en moellons de pierre calcaire bleue ; l'encadrement des baies est en brique et en pierre calcaire bleue, la corniche denticulée en brique. C'est aujourd'hui devenu un immeuble à logements.

(Rue Emile Zola)

C'est une des plus vieilles demeures de Trélon puisqu'elle date de 1723.  A l'origine une première maison des Carmes était implantée à cet endroit. Trop à l'étroit, les religieux obtiennent en 1724 de la duchesse Marie-Célestine de Holstein-Rethwisch la reconstruction du couvent sur un nouvel emplacement. Le nouveau couvent des Carmes est édifié entre 1724 et 1729.
L'Ancien couvent du 18e siècle est alors transformé en maison et remanié au début du 20e siècle avec la mise en place d'un enduit ciment, la création d'un balcon et de trois lucarnes hors d'échelle. Le bâtiment comporte trois travées. Les ouvertures sont surmontées de linteaux droits, aux angles adoucis au rez-de-chaussée. Un décor de têtes de lion encadre la porte centrale.

(Rue du Pont Seru)

Pour clôturer ce long article, j'ai choisi une photo du vieux cimetière. En effet, au XIXe siècle, ce sont certains propriétaires d'immeubles d'exception qui avant même leur décès, choisissaient leur dernière demeure et celle de leur famille. Tout comme leurs habitations, ces monuments funéraires sont souvent ostentatoires mais aussi les témoins d'un passé révolu.

AVERTISSEMENT :

Cet article est le fruit d'un travail personnel, et à ce titre il est susceptible d'erreurs ou d'ommissions. Cependant l'article n'est pas figé et peut à tout moment être complété ou rectifié. C'est pourquoi je pourrais ultérieurement ajouter d'autres photos, certains immeubles ne permettant pas d'être correctement photographiés aujourd'hui. Enfin, il faut savoir que tout visiteur du blog peut me contacter à la rubrique "contacter l'auteur" afin d'apporter des précisions, transmettre des photos, ou encore  alimenter la rubrique "commentaires".

Merci à Emmanuelle Decrand qui m'a fait parvenir cette belle photo datée de 1918. Elle représente la Quincaillerie Leclercq-Basquin qui était tenue par son Grand-père et se situait 10 rue d'Hirson. Elle fut construite en 1910 et fermée après la guerre en 1920 puis sera fortement remaniée en une habitation.

Le Château du Clos Lucé (Entrée et accueil) 

Après avoir évoqué dans ces pages ma visite au Château d'Amboise en 2013,  j'étais de nouveau en Val de Loire du côté d'Amboise, mais pour découvrir un autre château édifié en 1471, celui du Clos Lucé où vécut Léonard de Vinci.

Vue côté jardins

Vue côté jardins

Ci-dessous quelques photos réalisées à l'intérieur du château :

La chambre de Marguerite de Navarre

Ici un buste de François Ier en armure (Vassé) 

Un aperçu de la chapelle

François Ier reçoit les derniers soupirs de Léonard de Vinci âgé de 67 ans.

 (Tableau de Ingres)

Les deux tableaux ci-dessus sont présents dans l'atelier reconstitué du peintre. 

Le Cabinet de travail

La cuisine 

Le char d'assaut

Un ensemble blindé sur 4 roues devant être entraîné par la force humaine ou animale. Tout autour des canons dont les tireurs sont protégés. En haut une tourelle d'observation.

"Ce char d'assaut, mieux que les éléphants,  pourra semer la terreur dans la cavalerie de l'énnemi. Des hommes grimpés sur ces machines et équipés d'armes à feu mettront en fuite la troupe adverse".
(Léonard de Vinci, Codes Atlanticus) 

A la sortie du château, et avant de visiter le parc, j'ai pris la photo ci-dessous qui nous montre la proximité du Château du Clos Lucé avec celui d'Amboise que l'on aperçoit au fond (environ 400m).

LE PARC 

Le parc est remarquable et sa visite est incontournable

Au cours de la promenade, on peut y découvrir des portraits diaphanes de Léonard de Vinci ...

... dont celui-ci, particulièrement réussi. 

  On y découvre également des reproductions grandeur nature de dessins du génial inventeur : Ici le grand pont de chêne à double travée avec sa structure innovante en triangulation, largement employée aujourd'hui.

Il faisait particulièrement chaud en ce début mai, cette promenade fut donc très agréable à l'ombre des grands arbres, dans la fraîcheur de cet espace naturel où les sources jaillissent de la roche en s'écoulant en cascades.

Canon à tir en éventail

Char d'assaut

Embarcadère

Roue à écureuil

Il faut parfois lever la tête car même les arbes accueillent des reproductions. 

Le pigeonnier

A l'intérieur du Parc on peut voir une exposition dans  la Halle muséographique.

Hélas, le temps passe trop vite et je prends encore quelques photos-souvenir d'Amboise avant de partir :

La Chapelle du Château

Le Pont sur la Loire

Vue générale

F I N

Ce dimanche, la station touristique s'était mise à l'heure américaine en collaboration avec "Den skolls Motorcycle" de la région de Maubeuge.Ce club réunit les passionnés de moto principalement de style custom (harley, bobbers, ...).

Le soleil généreux des jours précédents nous avait quitté, mais le temps est heureusement resté sec et un large public était présent.

Pour ces passionnés de belles mécaniques, l'automobile ou la moto constitue un objet identitaire. Ils ne veulent pas posséder l'engin motorisé de Monsieur "Tout-le-Monde". Les "vrais tuneurs" bichonnent leur véhicule pour en faire une pièce d'exposition uniquement dévoilée lors des meetings, et ne roulent jamais avec au quotidien.

Comme on le voit sur cette photo et celle qui suit, l'équipement vestimentaire et le look sont aussi très importants. 

Je dois repartir et retrouver mon véhicule, celui de Monsieur "tout-le-monde", perdu au milieu de plusieurs centaines d'autres. A noter que sur la route du retour beaucoup de motos me dépasseront à vive allure, bien au delà de la vitesse limitée. Sûrement pas des "vrais tuneurs" mais plutôt des "kékés" comme ils sont souvent surnommés !

Cette cpa colorisée est rare. Elle nous montre le baptême des 3 cloches de l'église Saint-Pierre en 1920. J'ai déjà évoqué ce baptême et la récupération des cloches lors de la destruction de l'église en 1974 (voir liens ci-dessous).

FOURMIES - L'Eglise Saint-Pierre - CHRISNORD TRELON (Nord)

Voici une jolie cpa animée de cette église vers 1910. Certains prétendent que la toiture du clocher n'a jamais été posée, pour cause de fondations insuffisantes. A cette époque, quatre élégants clochetons surmontés d'une croix, ornent le clocher.

http://chris59132.canalblog.com

FOURMIES - L'Eglise Saint Pierre détruite - CHRISNORD TRELON (Nord)

Voici des photos jusqu'ici méconnues. Elles ont été publiées sur facebook par Vincent Bauduin. Ce dernier m'a autorisé à les publier sur mon blog et je le remercie. Elles datent de 40 ans puisqu'elles nous font découvrir la destruction de l'église Saint Pierre en 1974. La destruction a commencé par la nef.

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Alors que l'on s'achemine vers la commémoration du Centenaire de la fin de cette guerre, j'ai retrouvé dans mes archives ce très joli "porte-clef-souvenir" qui représente le monument de la Pierre d'Haudroy. Celui-ci avait été fabriqué et mis en vente à l'occasion des cérémonies du "cinquantenaire" en 1968 aux-quelles mon père participait avec les organisations patriotiques locales du secteur.

Toujours à cette occasion, une carte timbrée "premier-jour" était-elle aussi disponible à la vente avec un timbre-poste représentant à la fois le wagon de Rethondes et la Pierre d'Haudroy

PS : Concernant la visite du Président de la République le 7 novembre, il faut savoir que pour se rendre au monument d'Haudroy ce jour là, il convient de s'adresser dès maintenant à la Mairie de La Capelle qui délivre semble t-il des places payantes pour le transport en navette. La circulation étant bien sûr neutralisée. 

Selon la presse écrite locale, Emmanuel Macron serait le 6 novembre à Reims et le 7 à Charleville. ... puis à la Pierre d’Haudroy à La Flamengrie, où il est attendu à 18 heures.

Regardez bien ces photos, à l'instar de la Maison Thénard dont j'ai évoqué le sort récemment, j'ai pensé qu'il serait utile  également de se rappeler de la destinée qui fut réservée à cette vieille demeure reconnue comme étant la plus ancienne de Trélon (1723),elle figure également dans l'inventaire que j'ai réalisé récemment dans ces mêmes pages. Nous sommes alors en 1990, et c'est le même maire qu'aujourdh'ui qui est alors invité à faire valoir son droit de préemption urbain sur cet immeuble situé rue Zola. Dans ce cas, celui-ci pourrait alors faire l'objet d'une démolition en laissant ainsi un terrain de 3000 m2 en vue d'y aménager soit un petit lotissement, un espace vert ou autre. Pourtant cette "ruine", (on la surnomme déjà ainsi), va pourtant faire l'objet d'une acquisition par un particulier qui va restaurer magnifiquement l'édifice et le sauver ainsi de la destruction (voir photos ci-dessous). 

Photos prises avant restauration :

A cette époque un journal local fait effectivement état de l'aliénation de cet immeuble lors des délibérations du Conseil municipal :

Photos prises après restauration :

Façade côté jardin

(vue latérale)

J'ai voulu éditer cet article en marge du débat qui oppose aujourd'hui les partisans de l'élimination de la Maison Thénard à ceux qui souhaitent sa restauration.  Aujourd'hui de nombreuses maisons de maître et châteaux patronaux ont été restaurés un peu partout, dans l'Avesnois, ils sont les témoins d'un glorieux passé industriel, et à cet égard, l'ex demeure patronale Falleur (Maison Thénard), notamment grâce à sa spécificité, fait partie de l'histoire de l'industrie textile de Trélon mais aussi de l'Avesnois.

TOUS ENSEMBLE, SAUVONS LA !

C'est dans les années 80 que fut créé l'Atelier-Musée du Verre de Trélon, sous la direction de l'Ecomusée de Fourmies. Parallèlement fut créée une autre Association : L'AMV (Association des Amis du Musée du Verre de Trélon) dont les membres étaient tous des bénévoles. C'est à ces derniers que je souhaite rendre hommage aujourd'hui en publiant la photo de deux anciens verriers Trélonnais disparus. Ces "pionniers" (avec d'autres) ont permis de mettre en exergue le travail du verre et ont ainsi transmis leur savoir-faire à la génération qui allait suivre. 

Fernand Rouget

Jean Swiercz

Pour ceux qui n'ont pas pu visionner le film retransmis sur la chaine TV Wéo, voici la vidéo qui retrace l'épopée du célèbre constructeur Fourmisien ***

(Durée 51 mn - N'oubliez pas de passer en mode "plein écran" en cliquant sur le carré en bas à droite de la vidéo)

Quelques images issues de la vidéo :

Un visiteur de mon blog m'a fait parvenir le Courrier de Fourmies daté du 5 Juillet 1883 !

Dans celui-ci j'ai extrait un article qui concerne de terribles orages qui se sont abattus sur Fourmies, Wignehies et Trélon. A la lecture de celui-ci (voir extraits ci-dessous), on peut considérer que les différents épisodes orageux exceptionnels que nous venons de connaître se sont déjà produit par le passé. C'était il ya 136 ans !

Ce dimanche, après avoir supporté des températures caniculaires, l'air était devenu plus respirable. C'est sans doute pour cette raison qu'à une semaine des vacances scolaires la station était déjà très fréquentée et il y flottait comme un air de vacances avant l'heure. Les deux piscines étaient particulièrement prisées, de même pour les pédalos et le golf miniature, sans oublier les plus jeunes qui pouvaient utiliser des jeux gonflables.

C'est depuis le toit végétalisé de la piscine que j'ai pris cette jolie photo en 4 couleurs.

 Hélas, j'aurais préféré ne pas prendre ces deux autres photos. En effet, malgré l'interdiction de se baigner à cet endroit, elles témoignent de l'inconscience de certains jeunes à vouloir plonger depuis le point le plus haut de la passerelle !

Tandis que le jeune homme regagne la berge où l'attendent ses camarades, une jeune fille va elle aussi sauter ! C'est désolant lorsque l'on vient d'apprendre qu'il n'y a jamais eu autant de noyades actuellement (voir ci-dessous).

Mis à jour le 30/06/2019 | 18:45
publié le 30/06/2019 | 17:43

Canicule : les noyades mortelles se multiplient depuis le début de la vague de chaleur. Plusieurs personnes sont mortes noyées en France depuis le début des fortes chaleurs lundi 24 juin, selon les informations recensées dimanche 30 juin par france-info via le réseau France Bleu et France 3.

(NDLR) A noter également, que lors de mon retour sur Trélon, j'ai été surpris de constater la présence d'un nombre incroyable de véhicules particulièrement mal stationnés le long de la route en venant d'Eppe-Sauvage, à proximité de l'endroit qui permet d'accéder à "L'eau bleue" (site privé interdit d'accès), là même où un accident par noyade s'est déjà produit en 2018. 

Cette belle carte postale vers 1920 nous montre la Route Nationale 2 à l'intersection de la rue des Prés et dont l'accès était  matérialisé par un immeuble commercial (Épicerie-Mercerie Godin-Froment). Les arbres sont dénudés, c'est l'hiver. Comme souvent à cette période, on remarque que les caniveaux sont particulièrement encombrés et ont  été déblayés. Le "tout-à-l'égout" n'est pas encore d'actualité !

Le même endroit de nos jours. L'immeuble commercial a été transformé en logement.

C'est Gilbert Ghesquiers qui m'a confié cette jolie photo prise en 2000 à l'occasion d'une exposition des "Ymagiers" dont-il fait partie depuis leur création. Il est ici en compagnie de la Princesse de Mérode qui est alors âgée de 83 ans et décédera en 2017 à l'âge de 100 ans. Créée en 1999, l'association des "Ymagiers" est forte de 105 adhérants venus du sud du département du Nord, des Ardennes, de l'Aisne et de Belgique... et organise de nombreuses expositions dans toute la région.

Des liens parmi d'autres :

Gilbert Ghesquiers

"Le court tournant", c'est ainsi que le talentueux peintre Trélonnais Gilbert Ghesquiers a intitulé cette jolie peinture présentée à l'occasion d'une exposition au Val Joly.

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TRELON - Exposition des Ymagiers - CHRISNORD TRELON (Nord)

Les œuvres originales de Chantal Delaunois de Ferrière la Grande Des œuvres en sable du Sainsois Patrick Griselain Comme à chaque exposition des "Ymagiers" on retrouvait les trois "vétérants" Trélonnais que sont Bernard Ducornet, Hervé Février et Gilbert Ghesquiers qui font partie de cette Association depuis sa création.

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Cette très belle cpa nous montre cette Auberge au tout début des années trente. A cette époque les attelages côtoient les premières automobiles et l'auberge compte parmi les premières du secteur à distribuer du carburant aux automobilistes. 

Un lien parmi d'autres :

SAINS DU NORD - L'Auberge du Chatelet - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette CPA de 1956 nous montre l'Auberge du Chatelet à sa création ainsi que le Café du Carrefour, tous deux situés à proximité de la Ferme du Pont de Sains et du Château Talleyrand. Ci-dessus une publicité du milieu des années 60.

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J'ai colorisé cette très belle cpa des années trente. Celle-ci nous montre ce carrefour situé sur le haut de la rue A. Briand. On remarque que le Château Falleur, édifié depuis peu de temps, est en partie masqué par des arbres. Sur la gauche, on peut voir une borne directionnelle "Michelin" ainsi que deux Rosalies Citroën qui témoignent elles aussi de cette époque. A droite, sur le pignon de l'habitation, on remarque une publicité "Familial-Radio", célèbre marque locale de TSF. 

Le même endroit de nos jours 

Un lien connexe :

TRELON - La Rue Aristide Briand - CHRISNORD TRELON (Nord)

Ce cliché a été pris depuis la rue Aristide Briand en direction de la rue de La Liberté. Ce qui attire l'attention sur cette cpa des années trente, c'est la publicité qui figure sur le pignon du Café de la Poste aujourd'hui disparu. A cette époque ce genre d'affichage publicitaire fleurissait un peu partout dans la région.

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En l'état, et colorisée par mes soins, cette magnifique carte postale du début du XXe siècle bien animée est unique. Elle est issue d'une version à l'origine en noir & blanc, elle même extrêmement rare. Elle nous montre le carrefour de la Rue du Petit Canton et de la rue du Marais. A droite, au premier plan, on remarque la succursale n°442 des Comptoirs Français.

En l'état, cette superbe cpa aérienne "Lapie" des années 50 n'existe pas. J'ai colorisé la version originale et le résultat m'est apparu probant pour figurer dans ces pages. Au premier plan, on distingue l'arrière de la Salle des fêtes ainsi que le Monument aux morts (à droite). Au fond, on découvre l'usine textile SFRF avec ses toitures en "dents de scie", aujourd'hui disparue (voir lien ci-dessous).

Lien connexe :

GLAGEON - L'Usine SFRF est détruite ! - CHRISNORD TRELON (Nord)

Pour faire suite à mes articles des 26 février 2011 et 11 octobre 2012, voici venu le moment de la disparition définitive de cette usine qui avait abrité successivement la Sté des Filés de Fourmies, la Société Cabasse et enfin la Société Vachette-Industries. Cette photo est à classer désormais dans l'album-souvenir pour le générations futures.

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Cette superbe cpa vers 1930 a été colorisée par mes soins. Elle nous montre ce qu'était l'usine Bernier à la sortie de Fourmies en direction d'Ohain.  Créée en 1874, on y fabriquait à l'origine des teintures, d'où son surnom "Le Chimique". Elle servit ensuite d’usine textile et sera longtemps laissée à l'abandon dans la seconde moitié du XXe siècle. Elle sera complètement rasée en 1995.

 Après avoir abattu la cheminée, voici ce qui restait de l'usine avant sa destruction finale en 95. 

 Merci à Jean-François Bachelart qui m'a aimablement envoyé une très belle photo (noir et blanc) qui représente Jeanne Rousselle. Celle-ci fut la première directrice de l'établissement en 1924. J'ai immédiatement colorisé cette photo qui figure également dans l'hommage rendu par l'Association "Traits d'union" qui figure ci-dessous :

http://www.associationtraitsdunion.org/wp-content/uploads/2013/12/a-la-memoire-de-jeanne-rousselle.pdf

En l'état, cette cpa n'existe pas. En effet, je l'ai profondément remaniée pour vous la faire découvrir dans une version colorisée inédite, lorsque cette Place portait encore le nom de Place Carnot au début du XXe siècle. Elle prendra ensuite le nom de "Place verte", après différents aménagements. Parmi ceux-ci : L'enfouissement de l'Helpe Mineure dont on aperçoit ici le lit et une passerelle qui permet de le franchir. A gauche, face à l'école Victor Hugo, un parc public sera aménagé. A droite on remarque la présence d'un immeuble qui abritait un Café. Celui-ci sera rasé.

Le temps ensoleillé et chaud que nous connaissons depuis plusieurs jours, accompagné de quelques averses orageuses, a permis à la végétation et aux cultures de se développer rapidement. Voici quelques photos récentes prises dans mon petit potager qui a bien profité de cette période favorable.

Les groseilliers étaient particulièrement fournis cette année. 

La cueillette effectuée à l'aide d'un peigne a été abondante.

Voici le résultat final !

  La floraison des mûriers et le développement des fruits est aussi en avance. Habituellement,  la mûre se cueille d'août à septembre.

Le Millepertuis est lui aussi particulièrement fleuri cette année.

F I N

J'ai pris cette photo récemment avec mon petit pocket Canon digital IXUS 11015-12.1 méga pixels. Je possède celui-ci depuis une dizaine d'années. J'adore cet appareil polyvalent peu encombrant, qui est d'une simplicité enfantine. C'est grâce à lui que toutes les photos personnelles de mon blog ont été éditées, y compris celle-ci, prise récemment dans mon jardin. 

Cet appareil photo d'un prix très accéssible à sa sortie se négocie parfois en occasion, jusqu'à 150 euros aujourd'hui !

Cette CPA (vers 1910), colorisée par mes soins, fait partie des plus anciennes. Les becs de gaz (sur la gauche) servent encore d'éclairage public. Le kiosque à danser a été érigé en 1885 (voir ci-dessous). Sur la droite, l'enseigne du magasin "A La Samaritaine" est en cours de finition. Seul figure le début du nom "Vve Arthur Meunier".

(clic gauche sur l'image pour l'agrandir)