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CHRISNORD TRELON (Nord)
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23 mai 2011

AVESNES SUR HELPE - Guerre 1914-1918

Le Commandement suprême Allemand dans Avesnes sur Helpe, à l'approche du grand quartier général

(mars/avril offensive de printemps 1918.)

Avesnes_sur_helpe_1918

C'est encore un nouveau document historique exceptionnel que je propose aux visiteurs de mon blog. Il s'agit d'une photo prise dans Avesnes en mars 1918. Sur celle-ci on peut voir de gauche à droite :

Hindenburg, le Kaiser Wilhelm II en personne et Ludendorff.

Cliquer sur la photo pour zoomer

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26 juillet 2011

SAINS DU NORD - Les Ponts SNCF

J'avais réuni un certain nombre de cpa sur les anciens ponts SNCF qui sont nombreux du côté de Sains du Nord et Avesnes, avec  l'idée de les publier prochainement dans un article, ceci, en insistant sur les hauteurs limitées pour les poids-lourds. En effet, les dimensions de ces ponts obligent très souvent les chauffeurs routiers à se déporter pour emprunter l'axe central de l'arche du pont, ce qui n'est pas sans danger. Finalement je publie cet article maintenant suite à une curieuse coïncidence. Alors que je me rendais à Avesnes aujourd'hui même, je me suis retrouvé face à un camion coincé sous l'un de ces ponts situé entre Avesnes et Avesnelles ! Bien sûr j'ai dû faire demi-tour, non sans avoir pris une photo de ce fait-divers sans doute lié à la négligence du chauffeur qui devait mal connaître la hauteur de son camion (sûrement 3 m) au regard de ce pont limité à seulement 2,70 m ! 

26072011 002

Heureusement pas de conséquences, juste  quelques dégâts sur le haut de la caisse en contact avec le pont

SAINS DU NORD-Le Pont de Sains

Ces ponts de briques étaient amplement suffisant pour le trafic hippomobile de l'époque, ici le pont de Sains au début du XXe siècle. A droite, un accès permetd'accéder à la ligne.

SAINS DU NORD - Le Pont de Sains

Ici vers 1925, il a subi une restauration

SAINS DU NORD-Le Pont de Sains 3

 Ci-dessus, une version colorisée vers 1935, avec prise de vue dans l'autre sens. Un garde-fou a été ajouté.

SAINS DU NORD-Le Pont de Sains (2)

Dans les années cinquante, la route du Pont de Sains semble enfin correctement matérialisée.

SAINS DU NORD-Le Pont de Sains 1

Enfin voici cette route très roulante telle qu'elle est aujourd'hui. La hauteur du pont est limitée à 3,90 m, mais il existe une petite marge de sécurité  qui doit permettre de faire passer avec précaution un camion de 4 m maximum dans l'axe central de la route.

Sains du Nord-Route de Glageon

Ici un autre pont entre Sains du Nord et Glageon dans la forêt, limité à 3.60 m. Des balises d'obstacle réfléchissantes viennent d'y être installées.

SAINS DU NORD-Pont Centre-Ville1
Le Pont de Sains du Nord (centre) situé entre deux virages dans une descente et lui limité à 4 m

En résumé, sur ces 4 ponts on trouve une hauteur limite de

2,70 m, 3,60 m, 3,90 m et 4,00 m !

28 septembre 2011

AVESNES SUR HELPE - Le Dupuy De Lôme

AVESNES-Dupuy De Lome
Voici une cpa extrêmement rare d'un dirigeable au dessus de la ville en 1906. Il s'agit d'un Dupuy de Lôme. Cette "saucisse volante", c'est ainsi que l'on surnommait ce genre d'aéronef, est affectée au centre d'aérostation tout proche de Maubeuge où elle possède son hangar. Au moment de la déclaration de guerre cinq dirigeables sont en service dans les places fortes frontalières de  Maubeuge, Toul et Verdun. Les avions ne pouvant voler que le jour, ces dirigeables réaliseront des vols de nuit et leur mission principale sera la reconnaissance.

 AVESNES-Dupuy de Lôme

Le Hangar du dirigeable à Maubeuge

AVESNES-Dupuy-de-Lome

Les caractéristiques du Dupuy de Lôme (cliquer sur le photo pour zoomer)

 

31 octobre 2011

EPPE-SAUVAGE - Touvent

EPPE-SAUVAGE-Touvent4

Le lieu-dit "Touvent" est en fait une enclave du territoire belge en territoire français. La particularité de ce lieu est d'avoir pour frontière la route (D83) menant de Clairfayt à Eppe-Sauvage en France. Une moitié de la route est belge et l'autre est française. Des cafés, restaurants, débits de tabac et postes de carburants sont depuis longtemps installés le long de cette route du côté Belge La majorité des clients sont des Français de passage et des habitués amateurs de produits belges moins chers qu'en France. La proximité du site du Val Joly amène également de nombreux touristes, tant belges que français, lors de la saison estivale. 

EPPE-SAUVAGE-Petit Mayeur

Sur cette cpa du début du XXe siècle, on peut voir un des premiers commerces à l'enseigne "Au petit Mayeur" à s'être installé à cet endroit stratégique.

EPPE-SAUVAGE-Touvent

La même enseigne dans les années cinquante...

EPPE-SAUVAGE-Le Petit Mayeur

... et ci-dessus de nos jours.

EPPE-SAUVAGE-Touvent2

Ici un autre établissement créé en 1934 et longtemps tenu par la famille Van-Wissen et qui s'appelait alors "Café du Bon Accueil"

Touvent - Copie

Dans la seconde moitié du XXe siècle, l'établissement portera le nom de "Porte des Fagnes" avec adjonction d'une épicerie et d'une station-service. Par la suite un terrain de camping-caravaning ainsi qu'un parking seront aménagés.

Sujets connexes :

http://chrisnord.sportblog.fr/664289/EPPE-SAUVAGE-Touvent/

http://chrisnord.sportblog.fr/664319/EPPE-SAUVAGE-Touvent/

8 novembre 2011

FOURMIES - Le Camp de prisonniers et le Collège Saint-Pierre

FOURMIES-Guerre 14-18 (2)

Durant l'occupation allemande de 1914 à 1918, il existait à Fourmies un camp de prisonniers français  à l'emplacement de la filature Divry sur la route de Wignehies. Une infirmerie de campagne avait même été dressée à l'intérieur du camp. 

FOURMIES-Guerre 14-18

A la fin de la guerre, ce même camp servit pour les prisonniers allemands apparemment peu nombreux si j'en juge par le nombre de militaires français présents dans ce groupe. On fond on aperçoit l'infirmerie de campagne.

FOURMIES-Hôpital St-Pierre

Durant l'occupation allemande, le collège Saint-Pierre fut réquisitionné par les allemands afin de le transformer en hôpital, comme l'atteste cette carte-photo. A la fin des hostilités, la très dévouée Jeanne Rousselle*, qui s'était mise au service des malades et nécéssiteux durant l'occupation, fit entrer beaucoup de malades et orphelins dans cet établissement.  Elle deviendra ensuite directrice du Préventorium de Trélon.

(*) http://chrisnord.sportblog.fr/786607/TRELON-Le-Preventorium/

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10 janvier 2012

FOURMIES - Carte-Souvenir

FOURMIES-Carte Souvenir

Voici une jolie carte-souvenir du début du XXe siècle. Elle représente un train à l'arrivée en gare avec la miniature d'une autre carte postale (en haut à gauche) qui est sensée représenter la ville. D'autres communes du Sud-Avesnois  (voir ci-dessous), possédant une gare, ont été concernées par ce type de carte postale qui mettait en avant l'utilisation du train pour voyager rapidement et en toute sécurité.

Capture

On pouvait choisir le sexe de l'expéditeur, ici un homme à l'arrivée en gare de Trélon.

Capture1

Ici une autre carte-souvenir d'Anor, en haut à gauche on peut voir le kiosque à musique.

Outre les cartes postales de train, d'autres moyens de transport, tels l'avion ou le dirigeable, ont également fait l'objet de cartes-souvenir par le même éditeur (Lafineur-Samin à Hautmont)

(cliquer sur le lien ci-après)

http://chrisnord.sportblog.fr/862239/FOURMIES-Carte-Souvenir/

29 janvier 2012

AVESNES SUR HELPE - Guerre 1914-1918

AVESNES-Occupation allemande

L'arrivée du Kaizer au Grand quartier général (immeuble de la Caisse d'Epargne) dont le général Hindenburg fut chef d'état major de Mars à septembre 1918. Les allemands quitterons les lieux en novembre 1918.

AVESNES-Occupation allemande2

Le Général Hindenburg s'incline respectueusement devant l'Empereur Guillaume II, quelques jours avant la fuite de ce dernier pour les Pays-Bas (cliquer ici).

AVESNES-Occupation Allemande (2)

Discussions sur le perron du Grand Quartier Général

AVESNES-Occupation Allemande4

Le Commandement suprême allemand :

De gauche à droite : Hindenburg, le Kaiser Guillaume II et Ludendorff en promenade dans les rues d'Avesnes.


12 avril 2012

FOURMIES - Histoire d'un fer à repasser

FOURMIES-Fer à repasser

J'ai été très surpris en découvrant ce fer à repasser dont les inscriptions "BALLEUX-MARTIN FOURMIES"  font penser qu'il aurait été fabriqué dans une fonderie Fourmisienne dont j'ignorais totalement l'existence.

Certes, au XIXe siècle, il existe à Fourmies 3 fourneaux pour le traitement des minerais de fer :

- Le "Haut-Fourneau", détruit au début du XIXe siècle et qui sera remplacé par un moulin à eau, puis par une scierie (près de l'étang de la Carnaille).

- Le "Bas-Fourneau" qui sera supprimé en même temps que le précédent, situé comme lui sur l'Helpe Mineure, il sera reconverti en forge en 1818. Il appartenait en 1822 à la Société Beuret, Delannoy et Hufty et occupait alors en permanence 88 ouvriers et 300 hommes l'hiver pour la coupe du bois. En 1833 , les souffleries étaient encore actionnées par une roue hydraulique et 30 ouvriers y travaillaient encore. Elle produisait 500 tonnes de fonte en gueuses et de diverses formes. En 1847 on y dénombre 48 ouvriers. Il sera remplacé par un Tissage mécanique aujourd'hui disparu : MM. Jacquot, père et Fils, créé en 1872 et arrêté en 1912, au bord de l'étang du Fourneau.

- Le troisième fourneau existait AU XVIe siècle sur le ruisseau Couret, descendant du bois de Glageon. Un Haut-fourneau construit en 1853 et arrêté vers 1870, y a succédé, puis a été remplacé par une fonderie (succursale de Sougland). L'emplacement sera ensuite occupé par une verrerie en flaconnages.

En conclusion, je n'ai pas trouvé un quelconque document prouvant qu'une fonderie Fourmisienne était à l'origine de cette fabrication. Pourtant j'avais le souvenir d'avoir déjà vu le nom de "Balleux-Martin" en rédigeant un article sur mon blog... (lire la suite à la fin de cet article) 

OHAIN-L'Etang de la Carnaille

C'est à proximité de cet étang qu' il y eut successivement un Haut-Fourneau, un moulin et une scierie

FOURMIES-Sougland

Ci-dessus, un document photographique exceptionnel ***

 Il est daté de 1894. et nous montre la succursale de l'usine Sougland à l'emplacement du troisième fourneau. Elle sera elle-même remplacée par une verrerie en flaconnages qui portera le nom de Verrerie du Fourneau.(voir cpa ci-dessous)

FOURMIES-La verrerie

 


Suite de l'article

... J'ai donc fait des recherches dans mon propre blog et j'ai trouvé un lien qui m'a mené à un article concernant un magasin "BALLEUX-MARTIN" situé dans la rue Saint-Louis, au début du siècle passé (cpa ci-dessous)...

FOURMIES-Magasin Balleux-Martin

... En redécouvrant cette carte postale extraite de cet article, j'ai trouvé immédiatement la solution à cette énigme. En effet, le magasin Fourmisien Balleux-Martin vendait entre-autres des fers à repasser provenant d'une  fonderie "X" qui possédait sans doute des moules différents selon ses clients, ceci à des fins publicitaires en faveur du commerçant distributeur, ce dernier se trouvant ainsi fidélisé par le fabriquant.  A noter que cette publicité "coulée dans la masse"  a déjà un siècle d'existence. Dans de bonnes conditions de conservation, celle-ci restera insensible à l'usure du temps. Peut-être que dans un siècle de plus, des collectionneurs de fers, (pressophiles ou sidérophiles) feront des recherches sur internet et grâce à mon blog seront heureux de découvrir l'origine précise de leurs fers.

14 avril 2012

LIESSIES - La Ferme de la Motte

LIESSIES-La Ferme de La Motte

Ci-dessus une cpa du début des années soixante qui nous montre la très jolie Ferme de la Motte. Celle-ci est toujours en activité. On y fabrique du fromage Maroilles au lait cru.

LIESSIES (3)

J'ai pris ces photos au tout début du printemps, avant que la végétation ne masque totalement la vue sur cette magnifique ferme (1712) qui dépendait de l'Abbaye et qui servit de maison de retraite et d'infirmerie pour les Moines de l'Abbaye.

LIESSIES (1)

(Cliquer sur les photos pour zoomer)

LIESSIES (2)

Dans le prolongement du premier étang on découvre le second appelé grand étang.  Une clôture en  interdit l'entrée. Sur un arbre on peut voir un panneau sur lequel est écrit : Site protégé Natura 2000*

* Le réseau Natura 2000 vise à maintenir (voire rétablir) dans un état de conservation favorable les habitats naturels et les espèces de flore et de faune sauvage d‌’intérêt communautaire. Les directives européennes de 1979 et 1992, dites "Oiseaux et  Habitats, faune, flore"  répertorient les habitats naturels, les espèces animales et végétales que les États membres s’engagent à protéger. Ces habitats et espèces, dit d’intérêt communautaire, ont été « sélectionnés » au vu de leur rareté, et des risques de leur disparition. L’ Union européenne a une responsabilité pour les préserver.
En application de ces directives, les États membres ont désigné des sites, sur la base des données scientifiques sur la qualité, la rareté ou la fragilité des habitats et espèces qu’ils accueillent. Ceux-ci constituent le réseau Natura 2000.

 LIESSIES (4)

De l'autre côté, adossé à la ferme, c'est le château de La Motte. Ce bel établissement (Hôtel-Restaurant) est réputé depuis plusieurs générations (cliquer ici).

22 mars 2012

OHAIN - Christophe Rossignon

Christophe_Rossignon

Natif d'Ohain,Christophe Rossignon, est un producteur de cinéma reconnu. Avec le réalisateur Christian Carion, Il prépare un nouveau film qui pourrait être tourné dans notre région, voire dans l'Avesnois en 2014.

  "En mai, fais ce qu'il te plaît" c''est le titre de ce  film sur  l'exode de Mai 1940, suite  à l'invasion allemande dans le Nord-Pas-de-Calais. Tous les habitants quittent alors leur domicile, sans toujours savoir où aller, et se retrouvent sur des routes encombrées en direction du sud, à pied, à cheval, et parfois en automobile pour les plus nantis.

Cette débâcle a nécessairement généré des anecdotes, des aventures humaines parfois cruelles et émouvantes. C'est précisément pourquoi, Christian Carion et Christophe Rossignon font un appel à témoins pour réaliser ce film afin d'être au plus près de la réalité.


Tous les témoignages de cette époque sont les bienvenus, y compris ceux de notre région, l'Avesnois, qui a particulièrement souffert, des invasions et occupations, durant les  deux dernières guerres.

 

Vous pouvez laisser vos témoignages sur le site Internet : http://www.enmai-lefilm.com/appel-a-temoin.html

ou me contacter par mail : Chrisnord@voila.fr

Ci-dessus une vidéo de l'interwiew des deux compères :

Vous pouvez retrouver mes différents articles sur la pénétration Allemande dans l'Avesnois en Mai 1940 et la bataille de chars qui suivit en cliquant ici


je n'ai pas moi-même participé à cet exode massif  en mai 1940, je n'étais pas né, mais une grande partie de ma famille a  évacué en Bretagne. C'est au  travers de leur témoignage que j'ai compris combien la peur des allemands "revanchards" avait motivé cette décision. Il faut savoir que 22 ans auparavant, la première guerre très meurtrière, et ses 4 années d'occupation et de privations, était encore très présente dans les esprits, chacun craignant légitimement un nouveau conflit encore plus pénible que le précédent. De ces témoignages, il ressort également que l'armistice du 22 juin qui signait l'arrêt des hostilités, signifiait aussi le retour possible à la maison pour les miens. De ce point de vue, cet armistice fut accueilli favorablement par toute cette population civile qui se sentait abandonnée de tous, surtout femmes et enfants, séparés du père qui avait été mobilisé ou fait prisonnier.

je vous livre ici  l'unique photo personnelle que je possède de cette épopée familiale en mai 1940 :

1940 (3)

Ci-dessus, ma mère avec mon frère (3 ans) et ma soeur ainée (7 ans), mes trois cousines, ma tante et ma grand-mère. A noter que mes parents sont toujours restés amis avec cette famille d'accueil Bretonne et qu'en 1955 ce fut des retrouvailles mémorables auxquelles j'ai moi même participé.

1955 (4)

Le petit garçon c'est moi, j'ai alors 9 ans et je me souviens parfaitement de ce périple en Bretagne. A l'extrême gauche, mon père, visiblement très heureux. Derrière moi, c'est la brave Léontine et d'autres membres des deux familles. Les parents sont disparus mais les enfants continuent de perpétuer cette belle amitié.

 

13 mai 2012

TRELON - AS TRELON - Fête du Football

Le Jeudi de l'ascension, le 17 mai, aura lieu la traditionnelle fête du football organisée par l'AS Trélon. A cette occasion j'ai pensé rééditer le premier programme qui avait été édité en 1972, il y a 40 ans aujourd'hui !

J'ai patiemment restauré et numérisé une vingtaine de pages dans lesquelles vous pourrez retrouver des personnalités, des joueurs et dirigeants du club ainsi que des publicités des commerçants et artisans locaux de cette époque qui ont permis la réalisation de ce programme.

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AST 72 1

Equipe Juniors

MM Sanchez, Mataczynski, Roze, Legros et Dupuis ont accompagné avec dévouement notre équipe juniors

PHOTO-CINE H BONGIBAULT TRELON

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AST 72-73 A

Equipe Fanion

PHOTO - CINE H BONGIBAULT - TRELON

10 juin 2012

WIGNEHIES - La Grand'Rue

 WIGNEHIES-La Grand'rue (2)

Cette cpa (rare) vers 1910 n'a d'autre intérêt  que la présence d'une succursale du Familistère. L'enseigne "Familistère" fut créée par les Docks Rémois qui regroupait plusieurs grossistes de Reims (1887). En 1914, on dénombre 850 succursales dont 34 à Reims.


Une vitrine d'épicier dans le Nord de la France ***

 FOURMIES3

"Jusqu'au siècle dernier, il y avait en France un foisonnement de magasins d'alimentation tenus par de petits commerçants établis à leur compte. il faut faire un gros effort d'imagination pour se représenter comment on comprenait à cette époque, le commerce de l'épicerie. On grillait le café devant la porte, on cassait le sucre moulé en pains coniques. Le sel, les cristaux de soude étaient extraits de sacs de 50 ou 100 kilos avec une pelle en bois. Les légumes secs, les graines, les pâtes alimentaires étaient exposés à la poussière dans des casiers en bois, devant les comptoirs, ou les enfants s'amusaient à mélanger les lentilles avec les haricots et l'avoine avec les pois cassés. Le vin, l'huile et le vinaigre étaient tirés au tonneau ou au fût. L'agencement du magasin était souvent rudimentaire et les rayonnages s'élevaient jusqu'au plafond. Il y avait partout des tiroirs fourre-tout, où les marchandises étaient cachées et hors de la portée des clients. Tout cela était difficile à entretenir et ce devait être le règne de la poussière et des toiles d'araignée. C'était probablement très pittoresque, mais cela manquait certainement d'ordre, d'unité, de propreté, d'organisation et, à plus forte raison... de productivité. Ces épiciers vendaient cher, parce qu'ils se réapprovisionnaient par petites quantités. Leurs frais généraux étaient lourds. Les prix qu'ils pratiquaient étant fonction des frais généraux.

La formule des grands établissements à succursales multiples est sortie de ce chaos à la fin du siècle dernier. Le nouveau système de vente est dû à l'esprit d'entreprise d'une poignée d'hommes actifs et avisés de l'époque. Il s'est échappé du foisonnement de ces petites boutiques et de la multitude des propriétaires (marchands et commis) qui en assuraient la marche. Ces hommes d'avant-garde ont eu l'idée géniale de grouper un certain nombre d'épiceries, de les transformer toutes sur le même modèle, de les soumettre à une même organisation. Le résultat ne s'est pas fait attendre. Les promoteurs se sont vite rendu compte qu'ils réalisaient d'importantes économies sur l'achat des marchandises, qu'ils augmentaient leur chiffre d'affaires et qu'ils réduisaient les frais généraux, et c'est là que réside le secret de la réussite des sociétés à succursales multiples." (Histoire du Goulet Turpin :  http://www.leroy-goulet-turpin.com/index.php?p=histoire)


27 juillet 2012

TRELON - Le Certificat d'Etudes Primaires

 TRELON-CEP 1970

 En sa qualité de Chef lieu du canton,  les épreuves du Certificat d'études primaires se déroulaient chaque année à Trélon pour un certain nombre de communes (Trélon, Anor, Baives,Féron, Glageon et Ohain). Ci-dessus un article de presse de 1970 nous donne la liste des lauréats, ainsi qu'une photo. La mode vestimentaire à cette époque en fera sourire plus d'un (ou plus d'une). Outre le diplôme, parfois on récompensait les candidats reçus par un voyage dans la capitale ou par l'attribution de livres, voire d'un livret de Caisse d'Epargne. La majorité de ces jeunes gens sont âgés aujourd'hui de 56 ans.

Merci à Joëlle Salmon de m'avoir fait parvenir cette coupure de presse qui est un véritable document aujourd'hui.

TRELON-CEP 1961Cliquer sur l'image pour zoomer (Copie interdite sans l'accord de l'auteur)

Ci-dessus un diplôme de 1961 délivré à une élève de Trélon. L'illustrateur s'est inspiré avec talent des symboles liés à notre département : Canal avec sa péniche, Mont des Flandres et son moulin, usine et sa cheminée, mine et ses terrils ainsi que le beffroi de l'Hôtel de ville de Lille qui domine l'ensemble. Comme souivent à cette époque, le Certificat d'études passé, les enfants quittaient l'école pour entrer dans la vie active. Rares étaient ceux qui poursuivaient leurs études au collège. Le 28 août 1989, le certificat d'études primaires est supprimé, mettant fin à une existence de plus de cent ans.

En 1960 à Trélon, après les études primaires, c'est un Cours complémentaire qui prend le relais. Les cours sont dispensés par des enseignants du primaire et sont également sanctionnés par un diplôme (voir ci-dessous).

 img256Cliquer sur l'image pour zoomer (Copie interdite sans l'accord de l'auteur)

Après le Cours Complémentaire c'est le CEG (Collège d'Enseignement Général) qui prendra à son tour le relais en attendant l'implantation à Trélon d'un CES  (Collège d'enseignement secondaire). Les études en CEG seront également sanctionnées par un diplôme : Le BEPC.

img258 Cliquer sur l'image pour zoomer (Copie interdite sans l'accord de l'auteur)

Il faudra ensuite attendre 1975 pour voir la création du« collège unique » sur la base des CEG et des CES.

28 août 2012

AVESNOIS - Les Carrières de marbre

TRELON-Carrière du Surmont

Le 22 février de cette année j'ai publié un article (cliquer ici) qui faisait référence au marbre rose de Glageon cité par de nombreux sites web, notamment sur un site officiel de Glageon et sur Wikipédia.

A la suite de cet article, un visiteur de mon blog m'a envoyé ce commentaire : "  Il n'y a pas à Glageon de calcaire frasnien ou givétien susceptible de donner au polissage un marbre "rose". A Glageon, était extrait "le Glageon" ou le "Glageon fleuri", un calcaire givétien donnant un marbre noir très moucheté de blanc (calcite), utilisé pour certains travaux à Versailles au 19éme siècle. Le "marbre rose" peut provenir de Trélon (carrières dans les calcaires frasniens du Surmont ou du Chateau Gaillard), de Baives, de Rance, ...> Auteur : JD 15/07/2012.

L'article ci-dessous (entres autres) semble donner raison à ce visiteur :

Un marbre rouge a été exploité au Surmont (voir cpa ci-dessus), près de la gare de Trélon. Trois autres récifs, à peu de distance l’un de l’autre sont connus à Château-Gaillard, au N.-E. de Trélon et dont Lecompte (1936) écrit que deux ont été exploités. Le troisième, de quelques mètres seulement de diamètre, est décrit par Lecompte à quelque 200 m au sud des deux autres et dénommé « petit récif du bois du Terne Godeau. A Wallers, une très ancienne carrière a entamé un petit mamelon, dénommé « Récif des Roliveaux »(Lecompte,1936). Le même auteur signale divers affleurements et deux excavations dans des calcaires crinoïdiques rosés et rouges très fossilifères dans les « monts de Wallers-Baives ». Aucune indication n’est connue quant à des usages en marbrerie de ces calcaires rouges. 

En conclusion on peut dire qu'il n'existait pas de carrière de marbre rose à Glageon,

Ste Anne Français gris blanc noir CousolreLe Ste Anne est un marbre gris assez foncé présentant  quelques    veines et tâches blanches. On l'exploite particulièrement en Belgique et dans l'arrondissement d'Avesnes. Il est assez recherché à Paris, surtout la variété dite Glageon fleuri, pour les chambranles, les dessus de meubles et les tables de cafés.

A la fin du XVIIIème siècle Cousolre était un centre marbrier important. On y exploitait le Ste Anne. En 1850, il y avait à Cousolre 6 carrières et scieries, 20 ateliers de cheminées employant 600 ouvriers et 15 ateliers à pendule avec 350 salariés. Cependant 80% des productions étaient contrôlées par les marchands-marbriers de Paris (voir lien ci-dessous).

 http://cousolre.pagesperso-orange.fr/html/marbre.htm

A noter également que le très beau site ami "Poussières de siècles ..." (cliquer ici) traite de ce sujet dans la rubrique "Glageon"

10 septembre 2012

Carnet de Voyage - Calais et les deux Caps

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Voici l'endroit magnifique  ou je suis allé ce dernier week-end. A l'étranger ? Pas du tout ! J'ai pris cette photo dans notre belle Région du Nord-Pas de Calais, depuis le Cap Gris-Nez. Comme souvent lorsque je m'absente je suis heureux de partager avec vous quelques photos de mon voyage.

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Sur ce grand site des deux caps on peut découvrir des moutons de prés salés.

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En route vers le Cap Blanc-Nez

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Le Mémorial qui culmine au sommet du cap Blanc-Nez ...

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... commémore la franche camaraderie Franco-Britannique durant la première guerre mondiale.

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Depuis la très belle et très grande plage de Calais on peut observer le trafic incessant des ferries. Les Britanniques sont nombreux à Calais et apprécient beaucoup cette ville dont l'activité commerciale est très active.

CALAIS 09 2012 123 (35)

J'ai beaucoup aimé les nombreux cabanons colorés et hétéroclites qui bordent la plage. Ils sont posés sur des pilotis et munis d'une porte à l'avant et à l'arrière.  Ils servent à la fois des cabine de bain, de refuge en cas de mauvais temps, de stockage du matériel de plage et de pêche et sont même parfois équipés pour cuisiner.

CALAIS 09 2012 123 (41)L'Hôtel de ville et ses jardins

CALAIS 09 2012 123 (67)Un peu d'histoire

CALAIS 09 2012 123 (59)La verrière du Hall d'entrée

CALAIS 09 2012 123 (64)Un vitrail dans l'escalier d'honneur

CALAIS 09 2012 123 (65)La Salle des mariages

CALAIS 09 2012 123 (66)La salle de réunion du Conseil Municipal

 

CALAIS 09 2012 123 (69)

 

CALAIS 09 2012 123 (58)Une suprême reconnaissance

CALAIS 09 2012 123 (51)Les Six -Bourgeois de Calais qui s'offrent la corde au cou au souverain anglais Edouard III d'Angleterre, en 1347. Rodin a mis dix années à parfaire ce chef d'oeuvre d'une tonne et demi commandé en 1885

CALAIS 09 2012 123 (48)

CALAIS 09 2012 123 (56)

CALAIS 09 2012 123 (47)Les jardins sont remarquables, ci-dessous un rond-point qui représente un paon !

CALAIS 09 2012 123 (39)

CALAIS 09 2012 123 (62)

CALAIS 09 2012 123 (3)La tour du Guet est l'un des plus vieux monuments de Calais

11 novembre 2012

La Bataille de Guise

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En ce 11 Novembre, j'ai choisi cette photo du cimetière de la Désolation à Guise. En effet, celui-ci  offre la particularité de contenir  les sépultures de soldats de différentes nationalités (Français, Allemands, Britanniques ...) et de différents cultes religieux (Croix latines et stèles musulmanes). C'est la guerre qui a opposé ces soldats et c'est ce cimetière qui finalement les a réunis. Puisse cela nous faire réfléchir sur le regard que nous portons sur "l'autre", sa couleur de peau, sa culture, sa religion.

La bataille de Guise du 29 août 1914 est une contre-offensive lancée par la Ve armée française pour tenter d'empêcher le passage de l'Oise par les Allemands.  Elle retardera quelque temps l'avance allemande et pertubera les plans du haut commandement allemand, en faisant perdre du temps à von Bülow sur l'ordre de marche prévu mais aussi sur l'armée de von Kluck. Un retard qui sera préjudiciable au plan Schlieffen avec la bataille de la Marne qui allait suivre.

Si je parle de la bataille de Guise c'est parce qu'elle s'est déroulée pas très loin de chez nous et qu'elle  nous concerne particulièrement. En effet, au plus fort de l'affrontement, le 1er corps d'armée fort de 30 000 hommes de troupes fraîches sera lancé dans la bataille. Il est Composé essentiellement d'hommes du département du Nord, animés d'une ardeur furieuse à la pensée que l'ennemi a envahi leur terre natale et menace leurs foyers. Ce renfort sera déterminant  pour stopper l'offensive allemande. Un de mes oncles du 43ème RI de Lille en faisait partie et sera tué le 29 août à l'âge de 20 ans à La Hérie La Vieville. C'est d'ailleurs en recherchant son hypothétique sépulture  que j'ai été amené à visiter ce cimetière (parmi d'autres) où j'ai pris cette photo. Presque 100 ans après sa mort, je cherche toujours celle-ci, mais en vain ...

Nota : J'ai déjà édité de nombreux articles sur cette guerre, et notamment à l'occasion du 90ème anniversaire de l'armistice en 2008. Vous pourrez les retrouver en cliquant sur le lien suivant :

http://chrisnord.sportblog.fr/r22366/1ere-guerre-mondiale/

29 janvier 2014

TRELON - Souvenirs d'enfance

Rue Zola1

C'est dans cette belle demeure, qui était alors une ferme, que Claudie Waroquier a vécu à Trélon chez ses grands parents pendant une bonne partie de la guerre 40 et y a passé toutes ses vacances scolaires jusqu'en 1957. Comme beaucoup de visiteurs de mon blog, elle m'a récemment contacté pour me remercier d'y retrouver des souvenirs d'enfance en me joignant quelques cartes postales et photos anciennes inédites de Trélon, dont celle ci-dessous qu'elle commente ainsi : « Cette cpa du début des années trente représente la rue Gambetta. A côté des Coopérateurs et de la boucherie, vous voyez la mercerie-bonneterie Waroquier-Renotte tenue par mes parents qui sont sur le seuil avec leur chien*. Ce magasin sera repris par Madame Mailly. A côté, le bureau de tabac de M. et Mme Wimez et la Librairie-papeterie Pelletier.»

* Après son mariage, mon père, Marcel Waroquier, ne souhaitait pas devenir fermier, c'est pourquoi il a tenu ce magasin avec ma mère, avant de trouver un travail en Belgique, c'est d'ailleurs dans ce pays que je suis née ».

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« Puis ce fut la guerre et en mai 40 mon père fut mobilisé. Mon grand père étant décédé, ma grand mère Rosa Delange, se retrouvait seule. C'est pourquoi ma mère et moi nous nous sommes réfugiées chez elle à Trélon. De cette période, ce dont  je me souviens très bien, c'est de l'été 1944. Ce devait être à la fin du mois d'août. Ma mère et moi étions allées chercher de l'eau au robinet public, juste en face de la maison , rue du Calvaire, devenue plus tard la rue Emile Zola. Soudain, un grondement venant des Quatre-Chemins se fit entendre: c'était les chars allemands qui descendaient vers le village. Ma mère retraversa précipitamment la route pour remonter à la maison. Moi, pétrifiée par ce spectacle inhabituel, j'étais restée de l'autre côté. Les monstres de tôle et d'acier s'avançaient lentement, mais dégageaient une telle impression de force, qu'ils semblaient tout vouloir écraser sur leur passage. Bientôt, ils ne furent plus qu'à quelques mètres de moi. Ma mère me cria de traverser: je lui obéis comme un automate, et la peur rétrospective que j'éprouvai m'envahit encore lorsque j'y pense aujourd'hui.

Le lendemain matin, quand je descendis, je vis quelques soldats allemands attablés dans la cuisine, buvant du café et parlant dans leur langue. Debout à côté du poêle, je les regardais en silence. Soudain, l'un d'eux me tendit un tube de pastilles brunes que je n'avais jamais vues. Je me tournai vers Maman qui me fit signe d'accepter: c'était du chocolat, le premier chocolat de ma vie!

Le 3 septembre eut lieu la libération de notre village par les troupes américaines. Les soldats américains avaient dressé leurs tentes aux Quatre-Chemins. Après la traite du soir, nous leur rendîmes visite et leur apportâmes des produits de la ferme.

A la même époque, mon père nous écrivit pour nous apprendre que Bruxelles avait été libéré par les Anglais, que la guerre était finie et que nous pouvions rentrer en Belgique. Je devais aller à l' école !

Hélas! nous n'avions pas prévu l'offensive Von Rundstedt et, l'hiver 44-45, nous dûmes subir de nouveaux bombardements; toutes les vitres de notre maison volèrent en éclats et mes parents et moi fûmes forcés de nous réfugier dans les sous-sols. Enfin, c'est un miracle que nous en soyons sortis vivants.

Heureusement, Trélon n' a pas été bombardé et la bataille des Ardennes a été remportée par les Américains du Général Patton.

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Voici une autre jolie carte postale de Claudie (années 50) où elle m'indique que les pâtures visibles au premier plan (rue Chartiaux) faisaient partie de la ferme familiale. On notera qu'aujourd'hui tous ces terrains sont urbanisés, tout comme le chemin des jardins que l'on aperçoit à droite.  

« Après la guerre, tout est rentré dans l'ordre: j'ai suivi ma scolarité à Bruxelles et, faute de devenir fermière, je suis devenue institutrice, puis professeur de français et d'histoire. Mais jusqu'à la mort de ma grand-mère, je revenais à la maison à Noël, à Pâques et aux grandes vacances. J'adorais vivre à la campagne avec ma famille, mes amis et participer aux travaux de la ferme : C'était mon paradis ».

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« Voici maintenant quelques mots sur une coutume religieuse à laquelle ma mère, Marie Renotte, a participé dans sa jeunesse, dans les  années 20. Chaque année,on organisait une procession en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc, notre héroïne nationale, pour commémorer la délivrance d'Orléans, le 8 mai 1429. Je joins 2 photos de ma mère en Ste Jeanne d'Arc, l'une à pied (à l'avant-plan), l'autre à cheval ».

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Ces deux  photos *** d'une grande qualité pour l'époque (années vingt) nous montrent ce qu'était cette procession en l'honneur de Jeanne d'Arc. On remarque que la scène se passe sur la Place de la Picquerie à proximité du chateau de Mérode masqué par les arbres. Au fond à gauche on apprend que cette grosse bâtisse (qui existe encore aujourd'hui) était le siège d'une entreprise de bâtiment : Lagneau-Wautier.

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  « Mais la fête la plus importante pour ma famille était celle de l'Assomption.»

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« Nous avions, à côté de la maison, une petite chapelle, qui existe toujours, dédiée à Notre-Dame de Grâce. Tous les ans, le jour du 15 août, on sortait la statue de la Vierge (sauf par temps de pluie), on la revêtait d'un voile tenu par une couronne et on l'installait sur un piédestal au milieu d'un splendide reposoir de fleurs. Alors pouvait commencer la procession en souvenir du voeu de Louis XIII. Ce roi avait longtemps espéré mais en vain, un héritier mâle. En désespoir de cause, il pria la Mère de Dieu et lui promit que, si Anne d'Autriche lui donnait un fils, il ordonnerait que dans toutes les paroisses de France, on organise, le jour de l'Assomption, une procession en signe de remerciement. Il fut exaucé: Louis XIV naquit et, jusqu'à la fin des années 50, nos prêtres obéirent à l'ordre du Roi.

La veille du grand jour, ma mère, notre voisine Jeanne Blin et moi commencions les préparatifs. On rassemblait le plus grand nombre possible de fleurs: dahlias, glaïeuls etc..., de vases et d'obus de la guerre 14, et on préparait les bouquets. On y passait tout l'après-midi et, le soir, on les rentrait dans le large vestibule de la maison. Le 15 au matin, mon Parrain coupait des branchages pour orner la chapelle, on disposait les oriflammes blancs, bleus et or, enfin, on élevait le reposoir.

Après la grand-messe apparaissaient les premiers groupes de la procession: Elle comprenait les enfants du catéchisme et du patronage, vêtus de blanc et de bleu, surveillés de près par les soeurs du Sacré-Coeur en longues robes noires, le visage cerclé de blanc.Venait aussi la fanfare au grand complet, les fidèles conduits par le Prince de Mérode et sa famille, et bien sûr, le clergé et les enfants de choeur. Arrivé devant la chapelle, M. le Doyen Carlier récitait quelques prières, faisait un petit discours de remerciement à notre intention et entonnait hymnes et cantiques que la foule reprenait à peine voix.

Puis, la fanfare donnait le signal du départ et tous retournaient à l'église avant de rentrer chez eux. »

NB :Toutes les photos personnelles ci-dessus sont la propriété de l'auteur du blog. Elles ne peuvent en aucun cas être utilisées sans son consentement

3 mai 2014

Carnet de voyage - Vendôme

Après Pierrefonds et Chantilly puis Beaugency et ses environs, mon voyage s'achève à Vendôme. Je ne connaissais pas cette Sous-Préfecture, troisième ville du Loir et Cher, mais incontestablement elle mérite le détour. Très pittoresque, elle est nichée au creux de la vallée du Loir qui, à l'entrée de la ville, se divise et la sillonne en plusieurs petits cours d'eau. De plus, Vendôme bénéficie d'une riche histoire médiévale et possède de nombreux monuments historiques.

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La Porte d'eau, aussi appelée arche des Grands Prés enjambe le Loir. Elle fut fortifiée au cours de la fin du XIIIe siècle ainsi qu'au XVe.

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Dès le moyen Âge, le débit du Loir est contrôlé pour alimenter les moulins de la ville.

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Le lavoir des Cordeliers (fin XVe siècle)

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Depuis le XVIIe siècle, la ville conserve un patrimoine unique d'espaces verts qui lui a permis de remporter le "Grand Prix national du fleurissement" pendant 10 années consécutives.

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Le Parc Ronsard

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Dans le parc se trouve l'ancien hôtel du Bellay, devenu hôtel du Saillant... Aujourd'hui devenu l'office du Tourisme.

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A proximité du parc Ronsard se trouve l'ancien collège fondé en 1623 par le duc César de Vendôme. (aujourd'hui Hôtel de Ville) Il fut fréquenté par Honoré de Balzac durant 7 années d'internat. Sur le fronton de l'un des porches de l'ancien collège, une plaque rappelle cet évènement tout comme dans le parc Ronsard où une stèle a été érigée à la mémoire du célèbre écrivain.

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La tour Saint-Martin est l'ancien clocher (fin XVe, début XVIe siècles) de l'église paroissiale. Menaçant de s'effondrer elle fut détruite au milieu du XIXe siècle permettant la création de la Place Saint Martin qui est devenue le coeur animé de la ville. La Tour est devenue un beffroi dont le carillon rythme les heures des Vendômois en sonnant une contine historique célèbre.

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De nombreuses maisons médiévales du centre de Vendôme sont en pans de bois. Hélas, de nombreuses maisons à colombages furent détruites durant le bombardement du 15 juin 1940. Aujourd'hui Il en reste une soixantaine bien souvent cachées derrière des enduits.

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A proximité de l'abbatiale de la Trinité, on trouve de belles demeures bourgeoises.

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Le grand clocher de l'abbatiale de la Trinité, est haut de 80 mètres. Il fut construit au XIIe siècle, il était relié à l'église romane d'origine par un porche.

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Cette Abbaye bénédictine fut fondée au XIe siècle. Elle atteint son apogée aux XIIIe, XIVe et XVe siècles. La belle façade de l'abbatiale, de style gothique flamboyant, a été achevée en 1506.

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A l'intérieur on peut découvrir plusieurs  vitraux remarquables, dont celui de la Vierge de Vendôme (XIIe). Ceux du chœur datent pour la plupart du XIIIe siècle.

 

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Ci-dessus, la cour du cloître. On peut y voir les bâtiments des moines et, de l'autre côté, ce qui reste des galeries et de la salle capitulaire. Dans celle-ci on peut découvrir de magnifiques fresques romanes du début du XIIe siècle, découvertes derrière un mur en 1972.

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Ci-dessus, un détail de la fresque*** murale qui représente La pêche miraculeuse. La barque est occupée par dix apôtres aux visages étonnamment expressifs.

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Le premier point fortifié au XIe siècle est un donjon quadrangulaire sur un promontoire rocheux qui fait face à la ville. L'enceinte médiévale, dont certains murs sont encore visibles, date du XIIe siècle. La tour maîtresse domine toujours cet ensemble renforcé au XIVe siècle. En 1791 la ruine du château est confirmée par sa vente à divers propriétaires.

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 Ce sont en effet des ruines qui s'offrent aujourd'hui aux visiteurs, mais ce sont des ruines bien entretenues sur un parc particulièrement soigné. Mais l'intérêt principal réside sur la vue qui est offerte aux visiteurs sur la ville. 

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Un superbe panorama sur la ville pris depuis le château.

NDLR : Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur du présent blog. Elles ne peuvent être utilisées sans le consentement de son auteur.

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30 juillet 2014

CARNET DE VOYAGE - La Côte de Beauté (2)

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CROISIERE EN MER

Durant 2h50, celle-ci nous emmènera de Royan vers le célèbre phare de Cordouan situé à l'entré de l'estuaire. Ensuite on croisera la pointe de Grave, puis le retour en longeant la côte de Meschers à Royan.

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On quitte le port ...

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... ce qui permet de découvrir la plage de Royan depuis le large.

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On croise de nombreuses petites embarcations ...

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... et des plus grosses ...

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... ainsi que d'autres bateaux de croisière d'une autre compagnie.

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Au large on aperçoit la silouhette du phare de Courdouan, gardien de l'estuaire (voir lien).

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Nous sommes à marée haute, nous le croiserons néanmoins à bonne distance à cause des bancs de sable.

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La mer est formée et les vagues claquent à l'étrave du navire en aspergeant le pont. Au large on découvre la côte Girondine.

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Personnellement je n'ai pas eu le mal de mer, mais ce ne fut pas le cas de certains passagers qui heureusement, étaient munis de sacs en plastique.

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Nous passons ici à proximité de la pointe de Grave. A droite, on distingue les énormes grues du port du Verdon.

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Les navires marchands apparaissent ...

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... tout comme le navire qui drague inlassablement le chenal qui mène à Bordeaux.

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Au large, des plaisanciers s'en donnent à coeur joie.

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Nous nous dirigeons maintenant le long de la côte Charentaise et le flux combiné de la Dordogne et de la Garonne génère un passage à nouveau difficile qui remuera à nouveau très fort le navire.

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Entre Meschers sur Gironde et Saint-Georges de Didonne, la côte est très escarpée et pittoresque. Les imposantes falaises calcaires ont été creusées de véritables cités troglodytes. Elles feront à elles seules l'objet d'un autre article.

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On y découvre également de nombreux alignements de carrelets...

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... Le carrelet est un filet carré d'une superficie de quelques mètres carrés tendu sur une armature plane et descendu horizontalement au moyen d’un treuil depuis un ponton ancré sur pilotis et qui avance en mer. Sur celui-ci est construite une cabane en bois. On en trouve sur tout le littoral de la Charente-Maritime.

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Ne se situant pas en bord de mer mais dans un estuaire, la législation est différente. Les cités troglodytes ne font pas partie du littoral et appartiennent à des propriétaires privés. A ce titre, elles peuvent être vendues librement... 

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... invisibles depuis la terre, seul le bateau permet de les découvrir.

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Le Phare de Saint Georges de Didonne

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La croisière se termine. Au loin on  aperçoit l'église N.D de Royan qui domine la ville.

A SUIVRE

Un lien magnifique sur l'historique du phare de Cordouan, cliquer ICI

Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur de ce blog. Elles ne peuvent-être utilisées sans le consentement de celui-ci.

31 juillet 2014

CARNET DE VOYAGE - La Côte de Beauté (3)

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SAINT-PALAIS SUR MER

Proche de Royan et plus familiale, la petite station balnéaire de Saint Palais S/Mer a beaucoup de charme.

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La plage principale est située au cœur de la station.

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Une autre plage (non surveillée) est particulièrement pittoresque grâce à son décor de rochers et ses carrelets.

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Un agréable sentier des douaniers longe la côte en passant par le phare de Terre nègre que l'on aperçoit au loin.

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Le long de ce chemin on peut découvrir un magnifique hôtel ...

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... ainsi que de nombreux carrelets.

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A SUIVRE

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9 décembre 2014

La Guerre 14-18 - Souvenirs de détention

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De nombreux Trélonnais connaissent le peintre Ernest Gaston Amas grâce à sa toile "L'enfant aux quilles"qui est exposé dans le salon d'honneur de l'Hôtel de Ville.

L'enfant aux quilles

Ce que l'on sait moins c'est que ce peintre né en 1869 à Landrecies, fut fait prisonnier en 1914 au siège de Maubeuge. Il sera interné au camp de Münster en Westphalie jusqu'en 1918. Récemment, l'Association Historique et le Syndicat d'Initiative de Landrecies ont réalisé conjointement une plaquette avec l'aimable participation des musées Antoine Lécuyer de Saint-Quentin (Aisne) et Ernest Amas de Landrecies (Nord). C'est à l'aide de cette plaquette, qui m'a été prêtée grâce à l'amabilité de M.F Dubois, que je peux partager avec vous des extraits du carnet de dessins de ses compagnons de détention intitulé "Souvenirs de détention" au camp de Münster Westphalie (1914-1918).

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Ernest Gaston Amas - Musée de Landrecies (59550)

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"La lettre" Musée Ernest Amas de Landrecies (59550)

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"Vue générale du camp de Münster" Musée Ernest Amas de Landrecies (59550)

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"Portrait d'un poilu" Musée Ernest Amas de Landrecies (59550)

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"Prisonnier de guerre" Collection musée Antoine Lécuyer Saint-Quentin (02100)

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"Prisonnier de guerre" Collection musée Antoine Lécuyer Saint-Quentin (02100)

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"Prisonnier de guerre" Collection musée Antoine Lécuyer Saint-Quentin (02100)

24 novembre 2014

GUERRE 14-18 - Invasion de l'Avesnois

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 - "Après la bataille des frontières (voir article précédent), ce fut l'invasion de l'Avesnois entre le 22 et 26 août 1914. Beaucoup d'habitants abandonnent leurs maisons, emportant tout ce qu'ils peuvent. Du 22 au 23 août, à Avesnes, les enfants et personnes âgées sont évacuées par train. Peu à peu, tandis que la ville se vide de ses habitants  plus de 200 blessés arrivent dans le couvent Ste Thérèse, à l'hospice et à l'hôpital 107 de la Croix Rouge. Cette installation est de courte durée car les allemands sont à Beaumont (Belgique). Tous les blessés doivent donc être transférés rapidement vers des lieux plus sûrs et le 25 août, pour permettre leur évacuation, deux wagons sont ajoutés au dernier train qui part d'Avesnes."

Evacuation 1914

 - "Le lendemain les troupes allemandes de la IIème Armée de von Bülow arrivent en Avesnois et se livrent à des destructions, des incendies et des pillages à Solre le Château, Felleries, Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Avesnes, Fourmies, Cartignies, Landrecies ... Ils justifient ces exactions par la présence d'espions et de francs-tireurs. Les routes sont encombrées de civils fuyant et de troupes avec des canons et des mitrailleuses."

A Felleries, les allemands entrent dans le village vers 7 h du matin. Vers midi, ils commencent à mettre le feu à plus de 60 maisons, trois usines (Les Ets Achille Charon,Trotin-Montay et Albert Crucis) et à l'église.

FELLERIES-Léglise incendiée

A Sémeries-Zorées, alors que 45 soldats sont tués lors d'un combat de cavalerie, cinq fermes sont incendiées par des obus ou volontairement.

A Flaumont-Waudrechies, près de l'usine "La Dolomie" tombe Gaston Ruffin. Ce soldat du 106ème Régimentd'Infanterie meurt de ses blessures sur le pont de la Dolomie à 29 ans. Les allemands anéantissent l'usine de la Dolomie en mettant le feu à 10 bâtiments.

AVESNES - La Dolomie détruite

A Avesnes sur Helpe, Alors qu'il reste encore des cavaliers et quelques fantassins français, l'artillerie allemande établie sur les hauteurs du "dernier sou" de la Taquennerie à Flaumont bombarde la ville. Vers 9 h, arrivent les Uhlans des routes de Guersignies, de Solre le Château, de Flaumont-Waudrechies et de Sains du Nord. La confusion est grande et certains Avesnois pensent que ce sont des Anglais ou des Belges Flamands. Des obus tombent sur la Collégiale juste au dessus de l'autel de la vierge épargnant miraculeusement le tableau de "l'assomption" de Watteau. D'autres endommagent quelques maisons. Tandis que les troupes françaises poursuivent leur retraite, des combats continuent route de Landrecies. Des habitations sont volontairement incendiées. Mme Marie-Mélanie Raux, responsable de la Croix Rouge et M. Carbonnier, professeur d'allemand au collège, M. Loiselet adjoint et M le Doyen Lancelin tentent une médiation pour calmer les ardeurs incendiaires des envahisseurs et permettent ainsi de sauver le ville...

Toutefois, le collège d'Avesnes et son musée ne sont pas épargnés. Des soldats allemands préparent méthodiquement l'incendie qui détruira la totalité du bâtiment et des 159 oeuvres d'art (tableaux, gravures, statues) de son musée installé en 1904 au second étage du bâtiment principal, ainsi que 18 tableaux et 900 médailles, jetons, monnaies rares ... Le déblaiement des ruines du collège ne commence que le 13 juillet 1915 sur l'ordre du Major von Mehring.

Avesnes-Galerie des tableaux

La Galerie des tableaux

A SUIVRE ...

10 mars 2015

Carnet de Voyage - Mons (Belgique)

J'ai profité récemment d'une journée particulièrement ensoleillée pour redécouvrir la capitale culturelle de la Wallonie qui est aussi devenue la capitale européenne 2015 de la culture. C'est à une heure de chez nous et c'est à découvrir absolument.

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Une belle lumière m'a permis de prendre beaucoup de photos, dont celles qui suivent que je partage avec vous.

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Visiblement beaucoup de visiteurs ont fait le même choix et la Grand-Place est noire de monde ... 

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... de plus, un immense rassemblement de motards occupe la presque totalité de la Grand-Place non sans occasionner  du bruit et de la pollution. Mais eux aussi avaient sûrement envie de profiter pleinement de leurs premières sorties printanières.

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Toutes sortes d'engins motorisés étaient visibles, ...

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... ici des scooters modernes ...

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... mais aussi des ancêtres.

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Devant l'entrée principale de l'Hôtel de ville se trouve une petite statue en fer forgé d'un singe. Son origine n'est pas vraiment connue, mais elle date de plusieurs siècles. Certains historiens affirment qu'elle a été placée là afin de porter chance à la ville et à ses habitants. De nos jours, la tradition veut que celui qui passe devant le singe doit lui caresser la tête avec la main gauche pour obtenir la réalisation d'un vœu.

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Les rues et passages révèlent beaucoup d'anciens immeubles remarquables ...

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... comme ici la Maison Espagnole. Celle-ci se trouve dans la première rampe qui mène vers les jardins du beffroi. En gravissant celle-ci ...

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... le majestueux beffroi s'offre aux promeneurs.

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Celui-ci vient d'être magnifiquement restauré. Ici on découvre bien le bulbe principal surmonté de sa tourelle octogonale. Quatre autres bulbes plus petits entourent l'ensemble harmonieusement sur les 4 angles et 4 lucarnes viennent s'intercaler sur chaque façade. Superbe !

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On accède ensuite à ce passage qui s'ouvre sur les jardins du beffroi...

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 ... et celui-ci devient alors entièrement visible dans ce jardin situé sur les hauteurs de la ville et c'est naturellement ici que le beffroi a été érigé (1661-1672). C'est l'unique édifice de ce type de style baroque. Avec ses 87m Il culmine la ville et les alentours. Il comporte 365 marches et 49 cloches ! C'est à la fois une tour de guet, tour à l'horloge et carillon. Il pourra être visité à partir de juin.

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A cet endroit on domine largement la ville. On peut découvrir un superbe panorama à 360°.

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Ici la superbe collégiale Sainte Waudru.

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Nous sommes à la hauteur de deux clochetons. A droite celui de l'Hôtel de Ville et à gauche celui de l'église Sainte Elisabeth.

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Au pied du beffroi on découvre déjà tous les toits de la ville et de la campagne avoisinante. Que dire alors sur ce que l'on pourra découvrir depuis la tourelle de guet du beffroi ?

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Vue prise derrière l'Hôtel de Ville depuis les jardins.

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Une fontaine dans les Jardins du Maïeur

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Des façades très colorées et lumineuses se côtoient en toute harmonie et en dépit de styles différents.

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L'arrière de l'ancienne chapelle des Ursulines.

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Bien sûr le point d'orgue de cette journée fut la visite de l'exposition consacrée à Van Gogh et intitulée

La naissance d'un artiste

Attention : Il est prudent de réserver à l'avance

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10 mai 2015

CARNET DE VOYAGE - Tours (3)

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Cette belle ville a choisi un mode de transport moderne, propre et silencieux. Il permet de préserver de larges voies piétonnes. Tours est labellisée "Ville et Pays d'art et d'histoire". Elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO (Paysage culturel).

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 Ici on remarque bien le contraste entre passé et modernité. 

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 A gauche c'est la basilique Saint-Martin, plus loin la Tour de l'Horloge.

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La Tour de l'Horloge et la Basilique Saint-Martin 

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La Tour Charlemagne

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 Je prends la direction du Vieux Tours et ses nombreuses maisons à pans de bois.

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       La superbe Place Plumereau est le coeur du Vieux Tours.  

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Un petit train sillonne les vieilles rues de la ville.

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Voici arrivée la visite incontournable de la cathédrale Saint-Gatien et ses tours qui culminent à près de 70m. 

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Sa construction s'est étalée entre le XIIe et XVIe siècle.

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La cathédrale est célèbre pour ses vitraux.

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Près de la cathédrale c'est le Musée des Beaux Arts installé dans l'ancien évêché.

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Dans le parc on peut découvrir un arbre remarquable.

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NDLR : Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur de ce blog, elles ne peuvent être utilisées sans l'accord de celui-ci. 

21 septembre 2015

GUERRE 14-18 - le Fort de Leveau

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A l'occasion des journées du Patrimoine de cette année, je me suis rendu dans le Nord de l'Avesnois près de Maubeuge, plus précisément sur le site du Fort de Leveau à Feignies.

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Un peu d'histoire : Avant la première guerre mondiale, le Fort de Leveau forme avec cinq autres forts et six ouvrages intermédiaires la ceinture de la place forte de Maubeuge. Conçue par le général et ingénieur militaire Séré de Rivières, cette place forte est un maillon du système de défense des frontières du Nord et de l'est de la France. En août 1914, après avoir traversé la Belgique, les forces de l'armée impériale allemande font route vers Paris en application du Plan Schlieffen.

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A partir du 27 août, 60 000 soldats allemands investissent la place forte de Maubeuge et le 29 août, leur artillerie commence le pilonnage des différents ouvrages de défense. Les forts sont écrasés les uns après les autres. La défense française équipée de matériel vétuste ne parvient pas à lutter. Progressivement, les Allemands resserrent leur étau autour de Maubeuge. Le 7 septembre, le général Fournier, gouverneur de la place, annonce la reddition de la place qui sera effective le 8 septembre. Le siège de Maubeuge, le plus long de la Première Guerre mondiale, aura duré plus de deux semaines.

VISITE INTERIEURE DU FORT :

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Depuis 1993, le Fort fait l'objet d'un remarquable travail de restauration conduit par l'Association de sauvegarde du Fort de Leveau et la la ville de Feignies qui travaillent à la mise en valeur du site. Le musée animé par l'association, au travers de différentes reconstitutions en grandeur-nature et expositions dans les nombreuses salles du fort, permet d'évoquer le quotidien des soldats français au sein du fort et l'épreuve qu'ils ont vécu lors de ce siège, mais aussi plus généralement sur la guerre elle-même, notamment grâce aux nombreuses vitrines et documents historiques.

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Le magasin de vivres.

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Ci-dessus une reconstitution de la cuisine. Vers midi, le fourneau fonctionnait et ça sentait bon la soupe !

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Ici le charbon nécéssaire au fonctionnement du fourneau.

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Reconstitution d'une tranchée.

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Reconstitution de l'intérieur d'une maison à cette époque.

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Dans cette salle on peut décourir la maquette du fort (1884), tel qu'il était à la fin de sa construction.

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Ici une galerie qui nous montre de nombreuses vitrines garnies d'objets divers trouvés sur le site. 

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Ci-dessus le tunnel des emmurés dans lequel ont été retrouvés les corps de neuf soldats tués lors du bombardement du 7 septembre 1914.

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Reconstitution d'une chambrée.

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VISITE EXTERIEURE DU FORT :

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C'est par ces longues galeries pavées que l'on peut accéder aux niveaux supérieurs  du fort ainsi qu'aux différents ouvrages de défense. Il est prudent de se munir de chaussures adaptées.

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La superficie totale du fort est d'un peu plus de 8 ha.

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Vue sur la cour de l'entrée principale.

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Ma visite se terminera au milieu des nombreux bénévoles de cette belle association de sauvegarde du fort qui étaient réunis ce jour là. L'un d'entre-eux a aimablement répondu à mes questions et a accepté de poser pour la postérité. Merci à lui.

F I N

Ndlr : Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur du présent blog. Elles ne peuvent-être utilisées sans son consentement. 

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