C'est cette belle grande toile de Jean-Jacques Barbotte exposée à l'extérieur qui accueillait les visiteurs de cette exposition qui se déroulait ce week-end au Château de La Motte. Une douzaine d'artistes y présentaient une partie de leurs oeuvres : Peintures, sculptures, céramiques, bijoux ...

Outre Jean-Jacques Barbotte qui fait partie des Ymagiers de Trélon depuis peu, Jacques Guislain, le nouveau Président de cette association et Isabelle Vanhooren  étaient également présents.

Parallèlement, le dimanche se déroulait dans le parc une exposition de véhicules anciens Citroën composée essentiellement de 2 CV :

Retour avec quelques images de la très belle exposition artistique de ce week-end à la Salle des Fêtes :

Les œuvres originales de Chantal Delaunois de Ferrière la Grande

Des œuvres en sable du Sainsois Patrick Griselain

Comme à chaque exposition des "Ymagiers" on retrouvait les trois "vétérants" Trélonnais que sont Bernard Ducornet, Hervé Février et Gilbert Ghesquiers qui font partie de cette Association  depuis sa création.

Hervé Février

Gilbert Ghesquiers

Bernard Ducornet

Cette belle photo date des années 90. Elle nous montre l'équipe "première". A cette époque c'était Philippe Carnin qui était Président du Club, j'en étais le Trésorier et Daniel Durieux (ici au premier rang à droite) était le coach de l'équipe.

Pour ma part j'ai reconnu Olivier et Jean Hughes Hermange, les frères Dubeaurepaire, Mangataye, Olivier Fossé, Yannick Hanon, Patrick Derue, Philippe Fournier.

(Je rappelle que chaque visiteur a la possibilité de laisser un commentaire sous cet article pour le compléter)

J'aime beaucoup cette très belle photo d'une classe enfantine qui faisait partie autrefois de "L'école Libre" (1). Cette classe était dirigée par Jacqueline Bourriez. La plupart de ces enfants ont alors 5 ans environ. Pèle-mêle et sauf erreur, ont été reconnus :

1er rang : Michèle Rousseau, Josée Swiercz, Marie-Christine Hocq (2), Dominique Gallet, Marie-Thérèse Naveau, Claude Fressancourt, Guy Degrelle.

2ème rang :  Danièle Rousselle, Fayet (son père était juge de Paix), Yolande Babuzyk, Bernard Druine, Yves Lerouge, Thérèse Dubois, Jacques Déjardin,

3ème rang : Y. Gossens, Marc Talin, ?, D.Fievet, Pascal Baube, M.C Hornaert, ?, La petite fille blonde près de Mme Bourriez n'est autre que mon épouse Thérèse Divry.

Merci à Guy Degrelle pour son aide précieuse

(1) - Ce sont les auteurs de la loi du 15 mars 1850 qui ont imaginé d'appeler « écoles libres » les « écoles primaires ou secondaires fondées et entretenues par des particuliers ou des associations ». Auparavant, le législateur désignait sous le nom d'« écoles privées », dans l'enseignement primaire, les écoles qui n'étaient pas des établissements publics. La loi du 30 octobre 1886, employa de nouveau, comme l'avait fait la loi du 28 juin 1833, la dénomination d'écoles privées, le terme "libre" pouvant laisser penser que l'école laîque ne l'était pas !

(2) - M.C Hocq n'est autre que la fille du Docteur Hocq qui deviendra ensuite l'épouse de Philippe Vasseur (ancien Ministre).

Lien connexe : 

TRELON - L'école Libre des Filles - CHRISNORD TRELON (Nord)

A l'origine, ce bâtiment construit en 1868 appartenait au comte de Mérode. Avant 1906, il existait une école congréganiste de religieuses rue Clavon (centre d'affaires) qui s'en servit comme asile pour les enfants de moins de 6 ans.

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C'est Bernard Baudemont (aujourd'hui disparu) qui m'avait confié cette belle photo qui date de 1972. Elle représente le bureau fraîchement élu de l'AS Trélon. De gauche à droite ont été reconnus : Bernard Baudemont (secrétaire), Pierre Robin (responsable technique), Alphonse Bourbon (Président), Lelong, A. Houze, Zumello, Richard Empain  et Y-A Derouvroy.

Merci à Pascal Désenfant qui a bien voulu me communiquer cette superbe carte postale des années vingt que l'on doit à Narcisse Leroy, photographe à Trélon à cette époque. La prise de vue a été réalisée dans la cour de la Verrerie Parant. Il s'agit sûrement là de la plus ancienne équipe de football créée à Trélon,  sans doute avec le parrainage du dirigeant de cette entreprise qui est présent avec son épouse, à droite de cette photo.

Cliquer sur la photo pour zoomer

On découvre ici la ferme telle qu'elle était au début du XXe siècle...

... et ce qu'elle est devenue après une restauration parfaitement réussie dans le quatrième quart du XXe siècle.

Un peu d'histoire :

Le château de Charles Talleyrand-Périgord fut démoli vers 1905. Après son décès en 1838, c'est sa nièce, la duchesse de Dino, qui héritera du domaine et le transmetra ensuite à sa fille qui deviendra la marquise de Castellane. En 1925, Gaston Dubois-Waast, un important brasseur à Denain, rachètera la propriété. En 1941, Marcelle de Peretti, son épouse (que j'ai connue), en deviendra la dernière propriétaire privée. A partir de  1975, la Maison des Enfants de Trélon réalisera d’importants travaux pour implanter à cet endroit un Centre d’Aide par le Travail.

Ce dimanche avait lieu à Liessies une exposition de vieux documents et cartes postales anciennes sur le village. On pouvait notamment y découvrir cette gravure tirée d'un album de Croy qui représente Liessies (à l'époque Liessy) et son abbaye. Ce n'est qu'au XVIe siècle que l'abbaye bénédictine retrouve une certaine prospérité grâce à l'abbé Louis de Blois-Chatillon (1506-1566) qui rétablira la règle de Saint Benoit. C'est aussi à partir de cette période que les travaux d'enluminures réalisés par les moines deviendront réputés dans l'europe entière. 

  Enluminure (Société Archéologique et Historique d'Avesnes sur Helpe) 

  Ci-dessus, Louis de Blois-Châtillon. Il fut un personnage central de la spiritualité occidentale. Abbé, en Hainaut, familier de Charles Quint, correspondant d'Ignace de Loyola, ami des Chartreux de Cologne, les innombrables éditions et traductions de ses oeuvres transmettront le meilleur de la mystique du Nord à l'Espagne du Siècle d'Or, puis à la France du Grand Siècle.

Durant la révolution, la dépouille mortelle de Louis de Blois fut jetée à la voirie. L'acquéreur de l'abbaye en 1810, Michel Dahier, un ancien chanoine, réussit à lui enlever la tête qu'il cacha ensuite dans le bâtiment qu'il habitait. Lorsqu'il mourut en 1834, personne n'avait eu connaissance de la présence de cette précieuse relique dans cette habitation. Quelques années plus tard, des ouvriers découvrirent la tête soigneusement enveloppée dans une étoffe. Les personnes mises au courant reconnurent cette tête comme étant celle de l'abbé de Liessies. En 1866, la relique fut remise à un religieux de Solesmes par le curé de Liessies, ceci avec l'aval de l'archevèque de Cambrai. Le crâne se trouve encore aujourd'hui à l'abbaye bénédictine de Solesmes dans la Sarthe.

Le crâne du vénérable Louis de Blois à l'abbaye de Solesmes (Sarthe)

Cette photo de mai 1944 représente un groupe de vingt deux communiantes devant le porche de l'église de Wignehies. Au centre Monsieur le Doyen entouré de deux vicaires. Au fond les enfants de choeur et le Suisse de service. Ce dernier était chargé de la garde de l'église et veillait au bon déroulement des offices. Il était vêtu d’un uniforme, coiffé d’un bicorne, armé d'une hallebarde et d'une épée. Je me souviens lorsque j'étais enfant, que celui ci frappait parfois le dallage de l'église avec le manche de sa hallebarde pour rappeler au silence et au recueillement. Malheureusement en mai 1944 la France est encore en guerre et un douloureux évènement va nous le rappeler. En Bretagne, à Bruz (près de Rennes), une cinquantaine d'avions Alliés bombardent  par erreur le petit village. Le bilan est lourd : 183 morts, dont 70 enfants dont on célébrait là aussi la communion solennelle. D'après le témoignage de ma soeur Monique (présente sur cette photo), le souvenir de ces bombardements est encore bien présent dans sa mémoire.

Voici ci-dessous un bel exemple d'une restauration extérieure très réussie sur un bel immeuble de la fin du XIXe siècle, rue Clémenceau. "Les anciens" comme moi se souviennent qu'il fut longtemps un débit de boissons doublé de l'activité de maréchal ferrant dans la deuxième moitié du XXe siècle (Dromard).

      AVANT TRAVAUX EN MAI 2008                  APRES TRAVAUX EN JUIN 2011

Cliquer sur les photos pour zoomer

Au delà du résultat, c'est la prouesse et le courage d'un homme que je veux mettre en avant ici. C'est en effet après son travail, jour après jour, en sacrifiant des weekends et des congés, que cette personne a réalisé  seule ces travaux importants, à l'exception de la couverture réalisée par un artisan local. Voici ci-dessous les photos que j'ai prises, au fur et à mesure de l'avancement des travaux.

Tout a commencé en 2010. Nous sommes en janvier 2011. le sablage des cinq parties de la façade continue.

En Mars 2011, tout est sablé. L'enduit des joints de briques est déjà bien avancé.

Au 1er Mai il reste 3 morceaux de façade à enduire

Plus que 2 morceaux, à noter que la personne monte et démonte seule l'échaffaudage !

Courage ! la fin est proche. Nous sommes le 14 mai 2011.

Le 30 mai c'est au tour de l'artisan-couvreur Thierry Delloue de procèder au démontage des vieilles ardoises

La toiture est mise à nu très rapidement

Le 8 Juin la toiture est imperméabilisée

La nouvelle couverture va pouvoir être posée

Il y a autant de pans de toit qu'il y a de petites façades, c'est un travail complexe !

C'est terminé. Un superbe épi de faîtage en verre surmonte désormais la toiture. L'immeuble a retrouvé son lustre d'antan. Du beau travail !

Cliquer sur les photos pour zoomer

Cette cpa vers 1930 nous montre le Pont de Trieux qui marque la fin de la Rue du Maire Coppeaux* et l'entrée dans le centre-ville par la rue Jean Jaurès. A l'entrée de ce pont, on peut découvrir le Café-Tabac Piette-Danis.

Peu de changements sur cette prise de vue un siècle plus tard. Le café-tabac est toujours en activité. Un véhicule est également en stationnement au même endroit, mais lui a beaucoup changé !

*Qui est le Maire Coppeaux :

http://chrisnord.sportblog.fr/766912/FOURMIES-Le-Square/

Ce document photographique allemand de l'hiver 1916 est de mauvaise qualité. La scène se passe au pied du pont du fourneau à Fourmies en direction de la rue Sencier. Sur la gauche une guérite et une sentinelle allemande. C'est  un endroit stratégique car ce pont de chemin de fer marque l'entrée dans le centre-ville de Fourmies.

Voici deux belles photos qui auraient été prises entre 1947 et 1952. Sauf erreur, ont été reconnus :

Debouts de gauche à droite, 3ème Pinilla René, 8ème Ballieu Clément, 9ème Dupin René (entraîneur)

Accroupis de gauche à droite, 3ème Seling Oleg, 5ème Durieux Marcel.

Merci à Pascal Désenfant pour les photos et leurs informations

Tous les "anciens" se souviennent de cet orchestre Trélonnais qui animait les bals de nuit dans toute la région. Sur cette belle photo de la fin des années cinquante on peut découvrir les 8 musiciens qui composaient alors cette belle formation familiale. Il faut dire que chez les Barbet on est tous musiciens ou presque.

Ont été reconnus : André Barbet (au centre à la flûte),  Michel Barbet, Jean Barbet, Dino Simoni. à la batterie et Maurice Foulon à la contrebasse.  Si des visiteurs du blog ont reconnu d'autres personnes, ils peuvent laisser un commentaire ci-dessous.

Merci à Pascal Désenfant pour le prêt de cette photo

A l'approche de la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918, j'ai pensé publier cette superbe photo allemande prise en 1917. Celle-ci nous montre le lazaret (Hôpital militaire allemand) de Trélon qui se situait dans l'usine Falleur réquisitionnée à cet effet. Dans les prochains jours je publierai des cpa sur le camp de prisonniers et le lazaret de Fourmies.

(Crédit photo Michel Bombart)

NDLR : Il existait dans le secteur un ZAB (Zivil Arbeiter Bataillon), un bataillon de travailleurs civils forcés qui travaillait entre autres dans la forêt de Trélon. Certains d'entre eux ont fréquenté ce  lazaret qui était installé dans l'usine Falleur réquisitionnée à cet effet.  C'était un mouroir où prisonniers et soldats agonisaient faute de soins et de nourriture.

Au XIXe siècle Wallers en Fagne comptait de nombreux tailleurs de pierres. On y dénombrait encore six carrières. Pas étonnant que la majorité des constructions d'hier aient été réalisées en pierre bleue du pays, celles-ci participent au charme du village aujourd'hui. Sur la photo ci-dessus, cette grande ferme dans le village est sans doute une des plus anciennes, comme l'attestent les photos ci-dessous.

Sur le linteau de l'entrée principale une jolie plaque en forme de blason a été gravée ...

On peut lire le monogramme chrétien "IHS"surmonté d'une croix, en dessous les trois clous, symbole de la crucifiction. Sur le dessus, la date de 1707 renseigne sur  l'année de construction.

Encore aujourd'hui, des artisans gravent la pierre et perpétuent ainsi la tradition.

Voici une superbe cpa de la fint des années quarante. Celle-ci nous montre la devanture de ce magasin multi-services (Maison Desse). En effet, on peut y trouver pèle mèle (d'où le nom) de la quincaillerie, de l'ameublement, du charbon, des jouets ... à l'extérieur on peut voir l'ancêtre de la gazinière ainsi qu'un bijaugeur d'essence mobile sur fût qui ravitaillait les motocyclettes (voir grossissement ci-dessous)

C'est parfois à l'intérieur d'une vieille boite à biscuits ou encore dans une boite à chaussures que sont parfois rassemblés les souvenirs de toute une vie. D'anciennes pièces d'identité, des vieux papiers, photos et images pieuses jaunies par le temps, un chapelet usé par de nombreuses neuvaines, des médailles du travail et autres décorations militaires, bref, que des  choses sans valeur mais auxquelles on tient. Elles sont là, endormies dans une boite à moitié rouillée dont on ne se souvient même plus où on l'a rangée, et si par hasard on la retrouve, on répugne souvent à l'ouvrir par crainte de l'émotion qui pourrait nous envahir en ravivant les bons moments de sa vie mais aussi et surtout les nombreuses épreuves auxquelles on a été confronté, notamment les terribles guerres de cette première moitié de XXe siècle.

C'est une boite semblable à celle-ci que j'ai eue dans les mains grâce à un ancien Trélonnais (M. Talin) qui me l'a confiée et que je remercie. La plupart des photos qui sont à l'intérieur concernent Trélon où sa famille réside depuis plusieurs générations. Les documents étant nombreux, j'ai choisi de ne partager avec vous qu'une sélection qui m'est apparue intéressante pour être mise en ligne. Ces photos datent approximativement de la période qui se situe entre 1915 et 1945.

NDLR : La chronologie peut ne pas être respectée. La reproduction de ces photos est interdite sans l'accord de l'auteur

En général tout commence par ce genre de photo. Elle est l’œuvre du photographe Fourmisien A. Ferez

A peine est-on devenu un homme qu'il faut aller à la guerre !

Ici des femmes qui travaillent à la neutralisation des obus.

Cette photo est l'oeuvre du photographe Trélonnais Narcisse Leroy à Trélon

Une autre superbe photo *** de Narcisse Leroy. Elle représente une école de couture dans les années vingt

Une photo rare du Suisse de la Paroisse de Trélon

Une très jolie photo d'un groupe d'enfants qui se met en scène dans un mariage

Un communiant en 1937

Deux communiantes dans les années quarante

A cette époque les familles sont nombreuses, ici 4 enfants dont des jumeaux

Cette carte postale des années 30 est rare. Elle représente la sculpture de ND de la Délivrance après son implantation dans le petit square qui se situe près du château.

Cette photo du photographe Drouart (années 30) nous montre une troupe théâtrale relativement importante. Sur celle-ci on peut reconnaître Gaston Petit (4ème en partant de la droite au premier rang). D'après Jean-Jacques Lannois (son filleul) il s'est investi dans cette troupe jusqu'à la guerre 39-45 durant laquelle il récoltera de l'argent afin d'envoyer des colis aux prisonniers, via la Croix Rouge de Belgique.

Sur cette autre photo on retrouve Gaston Petit (3ème en partant de la gauche au premier rang)

Un groupe de jeunes filles en compagnie de trois religieuses de la Congrégation Trélonnaise des Sœurs Servantes du Sacré-Cœur dans les années trente ou quarante

Voici deux curieuses photos d'un cortège qui entre dans la cour de la Passementerie (ex école libre)

 Un défilé dans la rue Clavon, a droite il pourrait s'agir d'enfants du Préventorium

C'est à nouveau la guerre et les privations. La famille évacuera en Seine Maritime en Mai 1940

Peu de photos prises durant la guerre 39-45, sauf celle-ci qui est exceptionnelle. Elle a été prise dans le parc du château par des militaires américains après la libération de Trélon le 2 septembre 1944. Ci-dessous j'ai ajouté la partie correspondance car je sais que beaucoup d'américains sont à la recherche de ce genre de document.

Nous sommes après guerre devant le porche de l'église de Trélon où un couple vient de se marier

La ducasse sur la Place de Trélon

Après une longue vie de travail on aspire légitimement à une retraite. Pourtant il faut attendre l'âge de 65 ans alors que très souvent on a commencé à travailler dès 14 ans, ceci sans tenir compte d'une espérance de vie limitée à cette époque. C'est ce qui fera dire à certains qu'il s'agit de la "retraite des morts". La photo a été prise sur la Place de Trélon vers les années quarante.

Venant de Dinant (12 mai 40) et après avoir franchi la Meuse (13 mai) après de violents combats, la 7e Panzerdivision commandée par Erwin Rommel fait face aux prolongements de la ligne Maginot, à l'ouest de Clairfayts (16 mai). Rommel emploie ce jour là une technique peu utilisée à l'époque, en ordonnant à ses tankistes de tirer en roulant pour désorienter l'ennemi. Il remporte un succès complet et, dès minuit, entre dans Avesnes.

Ces deux documents-photo exceptionnels ont été pris après le passage de Rommel dans Avesnes. De chaque côté de la route de Landrecies, on peut voir des carcasses  d'engins blindés français détruits. Ceux-ci témoignent de l'affrontement qui eut lieu entre la 25e BCC française et l'ennemi.

Le même endroit aujourd'hui

Le même endroit aujourd'hui

Rommel s'emparera par la suite de Landrecies après avoir repoussé une contre-attaque de chars français. Le 17 mai, une lutte intense a lieu entre Rommel et les troupes françaises, dans le but d'installer une tête de pont au Pommereuil, sur la Sambre. Cette position est prise, perdue, reprise… Rommel fait donc établir une seconde tête de pont à Berlaimont. Ainsi, Rommel fait de la 7e Panzer la première division à avoir passé la Sambre et à être en mesure de continuer son avancée. La 7e Panzerdivision a ainsi réalisé une percée longue d'une cinquantaine de kilomètres. (Source Wikipédia "Rommel")

  Lien connexe :

 http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/06/03/21305318.html

Une partie du cloître et l'arrière de la chapelle avec son campanile

Le Monastère des Clarisses construit en1929 a été vendu en 2012 à l'association PRIM'TOIT qui a garanti d'intégrer dans son projet de Résidence Sociale, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine existant.

C'est Sylvain Jaumont, directeur de l'établissement , qui accueillait les invités dans la cour intérieure

A l'issue de deux années de travaux, pour un coût évalué à 2,2 M€, ce vendredi 18 septembre, l'Association PRIM'TOIT procédait à l'inauguration  de cette Résidence "Les Clarisses", permettant ainsi aux différents partenaires, personnalités locales et invités de découvrir les nombreux aspects de cette résidence et constater sur place le respect des engagements pris, notamment au regard de ce lieu chargé d'histoire.

 Le Maire de Fourmies tend la pelle à Gérard Lorriaux, Président de Prim'toit

Avant de couper le ruban et de dévoiler une plaque commémorant l'évènement, un geste symbolique eut lieu : La plantation d'un arbre.

La partie centrale

La Résidence est organisée en 3 zones d'hébergement bien distinctes et des espaces collectifs :

LES ZONES D'HEBERGEMENT :

La Pension de famille : 21 studios pour des personnes isolées et 1 pour un couple, soit 23 places.

La stabilisation (pour les moins de 30 ans) : 10 places.

L'Hébergement d'urgence : 4 familles.

L'aile droite

L'aile gauche

LES ESPACES COLLECTIFS

Les zones externes comprennent les espaces verts où tous les résidents peuvent accéder librement. Un potager et un poulailler ont vu le jour afin de favoriser le lien social entre les résidents et de leur apprendre à cultiver mais aussi à se donner le plaisir de récolter et cuisiner.

Les zones internes comprennent à la fois les espaces de dégagements, les zones de "détente", d'intervention éducatives, d'inter-activités.

Le cloître et son remarquable pavement fait partie des zones collectives...

... tout comme cette grande cusine.

 Enfin la zone de direction et des équipes éducatives est située dans la partie avant et comprend 4 salles ou bureaux dont un local "isolé" permettant les entretiens individuels confidentiels. Deux espaces n'ont pas été modifiés : La Chapelle et la Salle du Chapitre (voir liens ci-dessous). Lors de cette visite on pouvait également découvrir une exposition à l'intérieur de la chapelle. 

La visite se terminera par l'intervention de Gérard Lorriaux (Président de PRIM'TOIT) ...

...  du représentant d'Emmaüs ...

... et enfin du Conseiller Départemental, Maire de Fourmies Mickaël Hiraux. Un cocktail clôturera cette inauguration en fin d'après-midi.

 Liens connexes :

FOURMIES - Le Monastère des Clarisses - Chrisnord TRELON (Nord)

C'est en ces termes que l'on vient d'apprendre par la presse locale que ce bel édifice construit au début des années trente risquait de disparaître. En effet, il ne reste plus que deux religieuses âgées et les frais de fonctionnement sont devenus trop lourds et ne peuvent plus être assurés.

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FOURMIES - Le Monastère des Clarisses - Chrisnord TRELON (Nord)

Cette cpa nous montre la chapelle de ce monastère qui avait fait l'objet d'un article le 14 octobre 2011 sous le titre : "Si le monastère des Clarisses n'est pas sauvé, il sera vendu" Qu'en est-il aujourd'hui ?

http://chris59132.canalblog.com

Le plus ancien des vieux papiers que je vous propose aujourd'hui est une enveloppe timbrée par l'étude de Me E. Mehaut en 1871.

Le second concerne un document commercial daté de 1887. On peut penser que l'Horloger-Bijoutier A. Lambert est le prédécésseur de La Maison Rinaldi que l'on découvre ci-dessous à l'enseigne "JAZ" dans les années vingt. A noter qu'un autre Horloger-Bijoutier était installé rue A. Daubercies (Boudens). Au premier plan on découvre l'ancien Presbytère.

Ci-dessous un faire-part de mariage en 1920 qui concerne une vieille famille Trélonnaise.

Cet autre document commercial (peut-être des années trente) concerne la Verrerie Blanche qui comptait alors deux associés.

A l'approche de la Saint Pansard qui se déroulera cette année le dimanche 12 mars, je vous livre quelques photos inédites du début des années 70. Elles ont été prises par Henri Bongibault qui était alors photographe à Trélon.

Un groupe de jeunes devant le Château De Mérode.

Le père de Henri Bongibault s'entretien ici avec le musicien Pierre Duteil.

Pas de noms ici, mais peut-être que certains ou certaines se reconnaîtront.

Comme il se doit, le "pansard" à cette époque a la tête sympathique du bon vivant. Il est accompagné par José Lengrand.

Cette autre photo (1966 ou 1967) m'a été confiée par Jean-Pierre Crépin. Cet ancien Trélonnais porte des bandelettes au visage et se trouve en compagnie de Edouard Matysko à gauche et Paul Mataczynski au centre.

t(Remerciements à Eric Bongibault et Jean-Pierre Crépin)

Ci-dessus, une entête de facture de l'ex brasserie Herbecq, rebaptisée Brasserie-Malterie de l'Helpe fondée en 1865. En 1914 il existait 169 brasseries et à peine 80 en 1927. Beaucoup se sont regroupées permettant ainsi de faire face à la concurrence étrangère, notamment par l'utilisation d'un matériel plus moderne. Les principaux groupements se trouvent à Felleries, Trélon et Fourmies. Dans le même temps, les procédés de fabrication se sont modifiés afin de pouvoir fournir une bière blonde brillante et mousseuse qui la fait ressembler aux bières parisiennes et à celles fabriquées par les grandes brasseries de l'Est.

Vous pouvez cliquer sur les liens suivants pour retrouver les articles déjà parus sur mes blogs à propos des brasseries :

http://chrisnord.sportblog.fr/704726/Les-Brasseries-du-sud-Avesnois/

http://chrisnord.sportblog.fr/785688/FOURMIES-La-Brasserie-Poulain/

http://chrisnord.sportblog.fr/search/brasserie%20Ansieau/

Voici maintenant la Rue Aristide Briand, c'est cette rue qui délimite le centre ville. Au loin on aperçoit les trois  "blocs de l'Espérance". Au centre, l'extension de la Passementerie n'est pas encore réalisée.

Pas de gros changements sur cette photo. Près de la terrasse du café "Le Pénalty", on peut voir l'enseigne "SL Coiffure", cet immeuble est aujourd'hui à vendre. Le pénalty est devenu à son tour un salon de coiffure et juste à  côté la belle demeure Knidler est elle aussi à vendre. Au dessus, le magasin  "Phildar" qui vient de devenir depuis très peu de temps une pizzéria. Tout au fond l'agence "Caisse d'Epargne" est présente à cet endroit depuis peu.

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)

A l'origine, cette somptueuse demeure fut construite à partir de 1875 dans un parc entouré  à l'époque par  des murs et de grilles. Tout comme la majorité des nombreuses propriétés de ce type dans notre région, elle appartenait à un industriel textile. Le propriétaire, Emile Witier, a épousé Lydie Bonnechère, fille du filateur Valéry Bonnechère. Witier se trouve être ainsi le beau-frère de François Boussus, dont-il deviendra directeur d'usines. Cette demeure sera ensuite revendue à la ville en 1922, pour y transférer l'ancienne mairie devenue inadaptée.

L'Hôtel de Ville tel qu'il est aujourd'hui (côté façade et côté cour).

Devant le parc de l'Hôtel de ville on a aménagé une passerelle pietonne et une autre pour les véhicules. Elles  enjambent  l'Helpe Mineure.